Galaxy in Flame
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 Un Garde ordinaire.

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MessageSujet: Re: Un Garde ordinaire.   Un Garde ordinaire. - Page 2 Icon_minitimeSam 11 Oct - 1:38

J'aime beaucoup. grâce a toi je vais peu être recommencé a peindre. Razz
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MessageSujet: Re: Un Garde ordinaire.   Un Garde ordinaire. - Page 2 Icon_minitimeSam 11 Oct - 20:49

quand les world eaters ont tué tous les habitants d'istvaan, je te rappelle que c'était plus des cultistes que des civils innocents^^
sinon ya une citation dans le codex chaos sur les berzerk de Khorne et ils savent parler! et oui ce sont des bouchers qui respectent quand même l'honneur
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MessageSujet: Re: Un Garde ordinaire.   Un Garde ordinaire. - Page 2 Icon_minitimeDim 12 Oct - 22:06

Chapitre VI : Le Mal a un nom. (deux mois avant l‘arrivée des renforts)


Nadlayh s'aplatit un peu plus sur le sol. Des larmes lui coulaient le long des joues, creusant des sillons dans la poussière. Il allait mourir en héros et personne ne le saurait. De toute façon c'était une belle mort quand même. Mieux que la folie qui le guettait en tout cas. Il avait vu ses amis se faire tuer par ce monstre ignoble. A présent il était seul, dans une petite chapelle en ruines et mille fois profanée. Nadlayh y avait trouvé un certain réconfort, en redressant l'Aquila mutilée du mieux qu'il le pouvait et en effaçant une partie des affreux symboles qui ornaient les murs. Sans le savoir il devint un héros, peu nombreux sont les hommes capables de faire ça sans sombrer dans une folie profonde. Mais aujourd'hui il deviendrais un vrai héros. A moins d'un kilomètre il y avait une place ou était positionnées des pièces d'artilleries lourdes. Nadlayh avait bricolé un assemblage hétéroclite d'explosifs sensés détruire l'artillerie. Ce plan devait être fait avec le reste des hommes mais ils n' étaient plus là pour l'aider. Nadlayh décida de se mettre en route. Il avait placé la charge dans un sac en toile marron qu'il portait à l'épaule. Il serrait convulsivement son fusil laser. Il avançait de couvert en couvert, profitant du moindre morceau de mur, de la plus petite des ombres. Il se retrouva nez à nez avec la place. Il y avait cinq canons, Le Garde évita de les regarder, ils lui donnaient mal au yeux. Furtivement il approcha du dernier muret. Il commença à compter les gardes, il abandonna quand il arriva à trente. Il se laissa tomber par terre, s'adossa contre le muret et poussa un long soupire, que faire ?
Il y eu un bruit, des gravas qui bougeaient. Le soldat leva sont fusil, devant lui une douzaine d'adorateurs le fixaient sans mots dire. Finalement un à un ils retirèrent leurs masques de fer grimaçants. Le premier moment de stupeur passé, Nadlayh reconnut ce sergent, Shaley, ce soldat qui avait était acclamé, il y avait des millions d'années, lui semblait-il. Il en reconnut deux trois autres.

- T'es perdu ? demanda le sergent d'un ton léger.
- Tous mort, murmura Nadlayh.
- Ouais, c'est marrant mais en ce moment ça arrive à tout le monde. Tu fais quoi là ?
- Je... je crois que je voulais détruire les canons, d'un geste du pouce il les désigna.
- Ah, bah nous aussi. T'es avec nous, c'est quoi ton nom mon pote ?
- Nadlayh, mais on m'appelait Nad.
- Okay Nad, je t'explique les réjouissances, on va arriver sur la place et faire diversion, pendant ce temps on a d'autres gars qui vont les prendre à revers ensuite on aura le champ libre pour faire mu-muse avec ces petits canons.
- J'ai des explosifs, si vous voulez. Nadlayh regretta immédiatement de l'avoir dit, il aurait bien voulut les garder et les utiliser lui même. Maintenant ce sergent allait les lui prendre.
- Parfait, donne les à Fayt, il en a la charge.
- Non ! Nad pointa son fusil dans leurs direction, ils sont à moi !
Tous le mirent en joue. S'il faisait le moindre geste il se ferai instantanément tuer par l'escouade. Mais cela ne l'empêcha de continuer à braquer son arme sur le sergent.
- Garde ton calme, okay ? Tout va bien, tu peux les conserver, mais baisse moi cette arme.
Avec lenteur et méfiance Nadlayh obéit et il fallut que Shaley en donne l'ordre pour que ses hommes en fassent de même.


Il sourit pour lui-même, il voyait ses proies. Cachées dans une station de pompage en ruine. Enfin une chasse digne de ce nom. Depuis un mois que durait cette ridicule résistance seul ce groupe était digne de lui, à eux seul ils avaient causés plus de dégât qu'une bombe à plasma. Ces lâches de l'Église du Sang les avaient surnommés les Buveurs de Sang, plutôt ironique. Mais cela n’était pas de son goût et l'avait énervé au plus haut point; il avait puni ces ignares en les exécutants un par un, jusqu'à ce que les rumeurs cessent. A présent il avait coincé les maudits cloportes impériaux. A son tour il pénétra dans la station de pompage, ordonnant à sa garde de bloquer les issues. Il fit un pas dans les ténèbres, bien symbolique s'il l'on en jugeait par le précédent. Derrière lui la lourde porte de métal se verrouilla. Pendant un instant il écouta, ils étaient là, il le savait.
- Je suis Enrohk ! Et votre crâne ornera Son trône !

La voix du renégat se répercuta longtemps dans le bâtiment. En réponse un tir de laser le percuta en pleine tête. Il grogna et essaya de repérer sa proie. Le noir était complet mais cela le gênait pas et ces humains non plus, car visiblement ils disposaient de vision nocturne. Soudain il vit un mouvement sur sa droite, il tourna la tête et une fraction de seconde une chose lui obscurci la vue. Il y eut un bref cliquetis. Puis son champ de vision se dégagea. Au sol il vit une lame brisée. On avait essayé de le poignarder. Enrohk rugit.
- Par Khorne, je vais vous trouver et vous tuer !
- Compte là dessus, tête de noeud.
Et un second tir érafla son armure. Mais cette fois-ci le renégat vit d'où cela venait et chargea. Il pulvérisa une caisse mais le tireur avait déjà décampé. Le temps passait et le nombre de tirs qui lui griffaient l'armure augmentaient. Finalement le renégat changea de tactique, s'il ne venait pas à ses proies, elles viendraient à lui. Il n'eut pas à attendre longtemps avant qu'un tire ne l'atteigne dans le torse et Enrohk s'écroula avec fracas et ne bougea plus. Il y eut un silence.
- Je crois qu'on l'a eu, bravo les gars, on a eu cet enfoiré de Boucher.
- Ouais, et un de plus !
- Restez sur vos gardes. En approche, doucement, tirez au moindre mouvement.
Avec une extrême méfiance ils sortirent de leurs abris, la plupart se laissèrent tomber des poutres métalliques du plafond où ils avaient pris position. Ils encerclèrent le renégat.
- Alors c'est ça un Berserk ? Par l'Empereur il me fiche la trouille.
- Y a pas de quoi, regarde même pas besoin d'être un Space Marine pour en tuer un.
- ça va remonter le moral de tout le monde quant ils vont savoir qu'on l'a tué.
- Sûr, ça fait sept renégats, si je me trompe pas ?

C'était il y a dix seconde que des Space Marines auraient prouvés, une fois de plus, leur supériorité. Eux, auraient vu que l'hérétique n'était pas mort, même pas blessé. Après que leurs attentions se fussent un peu relâchées le Berserk se releva et planta sa hache dans le torse du plus proche. Les autres s'égaillèrent rapidement mais Enrohk était fou furieux. Même un Astartes n'aurai pas commis la bêtise d'humilier un Berserk. Ses deux haches fendaient les chaires, semant la mort et la douleur dans une orgie de sang bouillonnant. Il éclaboussait les murs avec une joie inavouable, il répandait les viscères chaudes et fumantes avec un entrain effroyable. Le Berserk emplit ses sens de ce massacre, les hurlements de douleur et de terreur pur, le goût et l'odeur du sang, pareil à un doux nectar. Il avait retiré son casque et se repaissait du sang chaud de ses victimes, qui n'étaient pour certaines pas tout à fait mortes. Après un laps de temps incroyable il se calma et observa les lieux. La moindre parcelle du sol de béton était rendue glissante par de la matière humaine. Malgré cela, la colère grondait toujours en lui, comme un torrent près à jaillir hors de son lit. Il arpenta les coursives et les passerelles en criant des insultes à l'adresse des survivants. Il en vit un détaler comme un lapin et Enrohk le poursuivit en riant à gorge déployée, lui hurlant de courir plus vite. Le renégat finit par le coincer contre un mur, le soldat avait les yeux exorbités, malade de peur. D'un pas délibérément lent le Berserk le rejoint.

- Pitié... je... pitié... me t... t... tuez pas.
- Tu veux que je t'épargne ? demanda Enrohk, d'une voix doucereuse.
- Je ferais tout se que vous voulez... pitié.
- Tu n'es pas digne de mes haches, tu n'es rien.
Enrohk fit mine de se détourner et se fut quant il vit le soulagement se peindre sur le visage de l'impérial qu'il l'incrusta dans le mur d'un féroce coup de poing. Le renégat observa la cervelle et les esquilles d'os sur le béton, il semblait fasciné par les coulures de sang. Il retira son gantelet, il fallait qu'il touche, il devait sentir, il plaqua sa main sur la bouille humaine et soupira de plaisir. Il ferma les yeux pour mieux savourer ce moment. Soudain un tir de laser lui vaporisa un doigt. Enrohk pivota d'un bloc et vit un homme qui tenais un fusil laser. Ses mains étaient sûres, il ne tremblait pas, d'ailleurs il ne semblait pas avoir peur et cela froissa le Berserk plus encore que la blessure. D'un pas lourd il se dirigea sur lui, ignorant les lasers qui ricochaient contre son armure. Il saisit ce chien et l'approcha de son visage.
- Je ne te fais pas peur ?
- Non, tu me fais pitié, pauvre fou.
Enrohk ne se contint plus, avec un hurlement de haine mêlé de folie il prit le soldat par la jambe et comme s'il s'agissait d'un jouet, il le fracassa de toutes ses forces colossales, contre le mur.
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MessageSujet: Re: Un Garde ordinaire.   Un Garde ordinaire. - Page 2 Icon_minitimeDim 12 Oct - 22:07

ATTENTION , SEONDE PARTIE ! allez savoir pourquoi mes postes sont trop long Surprised

La fusillade était aussi confuse que féroce. Shaley et l'autre groupe de soldats avaient pris en tenaille les adorateurs. Le sergent couvrait le porteur de lance-flamme qui délogeait les hérétiques du moindre recoin. Nadlayh restait en arrière, serrant contre lui son sac d'explosifs. Un adorateur le vit et le chargea. Le cultiste était environné de flammes et brûlait sur place mais il n'en restait pas moins très combatif, presque trop. Nad discernait vaguement des mots parmi les hurlements de douleur. Nad recula, incapable de réagir correctement. Ce fut sans vraiment le faire exprès que Nad tua l'hérétique, il buta sur une pierre et le coup partit tout seul, droit dans la tête de l'adorateur.
Le combat faisait toujours rage, Shaley se retrouva face à un adorateur, vraiment énorme, armé d'une sorte de massue. Il esquiva deux coups qui lui aurait arrachés la tête et lui enfonça la baïonnette entre les côtes où elle y resta plantée. Loin de s'en soucier l'hérétique poussa en avant et renversa le sergent qui lâcha son fusil sous le choc. L'adorateur leva bien haut son arme, prêt à frapper quand son visage se fit vaporiser dans une brume rouge. Le corps qui chuta au sol révéla celui d'un homme dans l'uniforme réglementaire des commissaires régimentaire.
- L'Empereur à encore besoin de vous, sergent.
- Ça fait trois fois que vous me sauvez la vie commissaire.
- Oui je fais souvent ce genre d'erreur, plaisanta ce dernier tandis qu'un fin sourire étirait ses lèvres.

Le commissaire Bran avait pris le commandement de dix hommes. Ils se contentaient de tendre des embuscades aux unités ennemies isolées. Jusqu'au jour ou ils avaient rejoint l'escouade de Shaley. Le commissaire Bran était l'opposé de feu Yador. Il était un homme bon qui savait se faire respecter mais ses pairs le traitaient volontier de laxiste. Au premier jour de cette guérilla, le commissaire avait voulut se montrer digne mais cela n'avait pas tardé à se transformer en un cauchemar atroce. Au début ils avaient détruit deux blindés et abattus au moins un officier, tout était parfait, en tout cas, autant que le permettait les circonstances. Après la première semaine ils avaient essayés de tuer un Space Marines du Chaos, seulement, ils n'avaient pas réussi et ce dernier avait massacré la moitié du peloton. Ensuite ils étaient tombés sur les hommes de Shaley. Une vrai bénédiction, ce sergent était un ouragan, semant la mort et la destruction partout où il posait le regard. Bran se promit de le faire monter en grade sitôt cette situation résolue.

- Commissaire, la place est sécurisée. Les canons sont à nous, nous avons gagnés.
- Parfait faites-les moi sauter.
Le soldat acquiesça et parti au trot. Bran rengaina ses armes, et s'assit sur un obus. Il retira son képi et se passa la main dans des cheveux collés par la sueur. Bran poussa un long soupir. Comment tenir ? Ils n'étaient que des hommes, face à eux il y avait des Astartes renégats par milliers avec des blindés et des adorateurs plus tenaces que des morpions. Il se demanda aussi comment les renforts feraient, comment un seul Chapitre et les Skitarii pouvaient bien espérer vaincre un si grand mal. Le sergent le tira de ses rêveries. Le commissaire l'observa un moment, Shaley paraissait aussi excité qu'un gamin le jours de son anniversaire.
- Que sa passe t-il, sergent ?
- Des blindés, ennemis, ils arrivent par la route principale, droit sur nous.
- Excusez-moi, mais on dirait que ça vous fait plaisir.
- C'est le cas, il y a même des Dreadnoughts.
- Par l'Empereur il faut...
- Vous n'avez pas compris ? Shaley désigna les canons d'un geste ample, on va les dégommer à coups de canons.
Un sourire carnassier fendit le visages du sergent.
- Vous saurez vous en servir ? demanda Bran, légèrement inquiet.
- Vous en faites pas pour ça commissaire, on a avec nous deux trois artilleurs ils feront des merveilles, j'en suis certain.
Bran se redressa et enfonça son képi sur le crâne. Il se laissa gagner par l'enthousiasme contagieux du sergent. Il s'amusa de voir qu'un simple homme de troupe motivait plus les soldats que lui-même, un commissaire. Il rejoint les artilleurs qui réglaient la hausse tandis que d'autres apportaient des obus. Shaley s'était juché sur une pile de gravas et observait l'avance des blindés que l'on pouvait déjà apercevoir. Bran les regarda tous. Deux hommes étaient occupés à écrire "attrapez moi" sur l'un des obus tandis que d'autres s'installaient à distance et s'asseyaient confortablement. Le premier obus tomba sur le char de tête, le pulvérisant et creusant un cratère énorme. Les hommes applaudirent. Le suivant détruisit un Dreadnought en le percutant de plein fouet, coupant de même la retraite. En six obus le détachement finit en cendre sous les rires des impériaux. Avant de repartir ils firent sauter les pièces d'artillerie, la colonne de fumé fut visible de très loin, redonnant courage à la Légion d'Acier.

La plupart des groupes coordonnaient des embuscades ou des actions de sabotages meurtrières. Mais si les Gardes arrachaient quelques victoires, ils connaissaient de cuisantes défaite, notamment la tuerie de la station de pompage et la capture du Seigneur général et la mort de son état major, qui se fit surprendre à découvert par des Thousand Sons. Après le combat, les renégats avaient empalés les corps sur une grande place.


Amatus, capitaine des Thousand Sons et grand Psyker, s'était posté dans un grand bâtiment qui surplombait une route qu’il savait fréquentée par ces impériaux. Il fallait juste attendre que les proies tombent dans son piège. Lorsqu'il s'agissait de simple Gardes il n'était jamais nécessaire de faire dans la finesse. Pendant un instant Amatus regretta de ne pas affronter de Space Marines, eux, ils valaient le déplacement. Le capitaine sourit quand il vit un groupe de quinze hommes se déplacer dans la rue, en contrebas. Tranquillement Amatus arma sa grenade, qui devait donner le signal. Le capitaine la laissa tomber par une fenêtre et la regarda éclater parmi les soldats. Il sourit une fois de plus, cinq morts en une grenade. Une demi douzaine de Thousand Sons surgirent des bâtiments qui bordaient la route et se jetèrent sans pitié sur les rescapés, le combat ne dura que sept secondes. A la fin il ne restait plus que le seigneur général Arken. Le Thousand Son le souleva par un bras et l’attira à sa hauteur.

- Mes respects, grand général. J’avais hâte de vous rencontrer.
- Je...
- Chut, ne dites rien, écoutez plutôt. Je vous propose un marché. Je vais vous demander un petit service, vraiment rien et en échange je vous libère.
- Jamais je ne vous écouterais.
- Ah mais, je vous préviens que j’obtiendrais se que je veux, ce n’est qu’une question de temps et de... douleur. Son ton se durcit, Maintenant vous allez contacter un maximum d’unités et les faire se rassembler sur la place de la Cathédrale. On a préparé une petite surprise.
- Jamais, je ne vous... aaaarrrh !
D’une simple pression de la main Amatus lui avait broyé le bras. Il laissa Arken tomber par terre devant les autres Thousand Sons qui restaient impassibles. Le capitaine posa son pied sur le genou du général.
- Vous savez, je suis Psyker, il me serait très facile de faire de vous mon pantin. Mais je ne garantis pas votre santé mentale. Comme je suis quelqu’un de gentil, je vous laisse le choix...
- Très bien, mais vous me laisserez partir ?
- Je n’ai qu’une parole, je vous rendrais votre liberté. Deicolus, radio.
Un renégat apporta une radio et la posa devant le général. Arken hésita mais un clin d’oeil d’ Amatus le décida. Il commença à chercher la fréquence générale. Avant la dispersion, des fréquences avaient étés préétablies pour coordonner d’éventuels assauts efficaces et également, en cas d’urgence, une fréquence générale. Arken n’était pas un expert en radio mais le visage impatient du Space Marine l’aida beaucoup à faire vite. Enfin il trouva ce qu’il cherchait.

- Ici le général Arken, code d’identification : 5464lk55 Empereur. A toute les unités, regroupez vous sur la place de la Cathédrale le plus rapidement possible. Je répète, il est vital que vous vous regroupiez sur la place de la Cathédrale.

Chaque accusé de réception des différentes unités donnait la nausée au général. Chaque chef de peloton qui répondait signait par la même occasion son propre arrêt de mort. Il ne put empêcher des larmes de couler, qu’avait-il fait ? Il avait trahis, ce mot le frappa plus durement qu’un bolt. Il c’était rendu coupable de trahison, l’Empereur, le maître de guerre, ces hommes, il les avaient tous trompés, de la façon la plus ignoble.
- Merci, général.
Arken regarda le Thousand Sons, il sortit son pistolet laser de son holster, il mit le canon dans sa bouche et pressa la détente. Amatsu fixa un moment le cadavre du général.
- Pathétique. Empalez moi tout ça.
Puis il partit. Une fois encore il sourit en pensant où les impériaux se dirigeaient avec autant d’empressement. Ce mois de cache-cache avait passablement agacé les World Eaters. Il se demanda s’il devait plaindre ces humains, même lui n’avait pas envit de tomber entre les griffes de cet Enrohk. En un mois les humains l’avaient surnommés le Boucher d’Omund. Il essaya d' imaginer la surprise des impériaux quand ils découvriraient leurs méprise. Il s’en voulut de manquer cela. Plongé dans ses pensés il ne vit pas les ombres qui l’observaient. D’ailleurs, même ses hommes ne virent rien du tout. C’est au dernier moment qu’ils repérèrent l’ennemi. Les Thousand Sons, tout comme les impériaux de tout à l’heure, n’eurent pas l’ombre d’une chance. Ils moururent avant d’avoir vraiment réaliséé.
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MessageSujet: Re: Un Garde ordinaire.   Un Garde ordinaire. - Page 2 Icon_minitimeDim 12 Oct - 23:50

Garghl!!! Shocked
Magnifique!!!!!
C'est sublime, le récit est propre, pas la moindre bavure, coordoné au millimètre près, un peu de suspens, juste la dose qu'il faut...
J'attend la suite, je veux la suite, viiite!!!
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MessageSujet: Re: Un Garde ordinaire.   Un Garde ordinaire. - Page 2 Icon_minitimeMer 15 Oct - 15:34

Quels héros ces héros !!
Quels méchants ces méchants !!
Quels traîtres ces traîtres !!
Quelle fic géniale cette fic géniale !!
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MessageSujet: Re: Un Garde ordinaire.   Un Garde ordinaire. - Page 2 Icon_minitimeMer 15 Oct - 15:36

Mais mais non les Thousand Sons peuvent pas mourrir comme ça je te Boycotte et en plus le Boucher lui il survit...
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MessageSujet: Re: Un Garde ordinaire.   Un Garde ordinaire. - Page 2 Icon_minitimeMer 15 Oct - 15:42

Nuahdu64 a écrit:
Mais mais non les Thousand Sons peuvent pas mourrir comme ça je te Boycotte et en plus le Boucher lui il survit...



On ne sait pas qui les a tuer Laughing et puis le boucher Mad Evil or Very Mad Twisted Evil Evil or Very Mad Twisted Evil Evil or Very Mad Twisted Evil



Allez lire ma fic sinon je poste plus :pig:
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MessageSujet: Re: Un Garde ordinaire.   Un Garde ordinaire. - Page 2 Icon_minitimeMer 15 Oct - 15:44

Quoi tu postes plus?! Tu vas laisser le boucher survivre et mes Thousand Sons mourrir sans connaître leur assassin? Si tu fais ça tu es un monstre et bien sur que je continuerais à la lire ta sale fic trop bien ou mes chaotiques préférés meurent^^
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MessageSujet: Re: Un Garde ordinaire.   Un Garde ordinaire. - Page 2 Icon_minitimeMer 15 Oct - 15:47

T'aime les Thousand Sons ? T'as bien raison, ils sont super classe. Mais bien sûr que je posterai la suite. Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: Un Garde ordinaire.   Un Garde ordinaire. - Page 2 Icon_minitimeMer 15 Oct - 19:39

J'espère bien.
Sinon, je...je...je te torture mentalement a travers ton écran!!! Twisted Evil Testé et approuvé Twisted Evil
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MessageSujet: Re: Un Garde ordinaire.   Un Garde ordinaire. - Page 2 Icon_minitimeJeu 16 Oct - 1:17

Chapitre VII : Quand l'espoir agonise.


Fergal adressa un clin d'oeil au soldat qui venait de lui apporter la radio. Les huit hommes de son peloton venaient d'entendre le message du général, tous étaient heureux de cette nouvelle qui ne pouvait signifier qu'une seule chose : une action de grande envergure aller être menée, peut être que les renforts étaient déjà là. Les hommes se laissèrent gagner par la joie. Puis, ils se mirent en route. La même scène se répéta encore et encore. Parfois des groupes se croisaient. Ils échangeaient les dernières rumeurs, se saluaient ou lançaient des hypothèses quant à la raison de ce rassemblement. La faible présence d'hérétiques poussa les Gardes à penser que les renforts étaient arrivés. De toute manière tous avaient perdu la notion du temps dans cet enfer. Chacun y allait de son commentaire. Pour certains les Space Marines allaient les féliciter, ou bien ils seraient envoyés en permission, définitive. Vers la fin de la journée des Gardes se mirent à chanter.

Fergal arriva sur la place lorsque l'affluence des Gardes était à son apogée. Les chants et les cris de joies se multipliaient. Aucuns des groupes n'avaient croisés d'ennemis, c'est donc qu'ils avaient fuis. Après tant de douleurs personne ne chercha à savoir pourquoi. Sans doute que les renforts avaient effrayés les hérétiques. Fergal repéra des soldats, torses nus qui buvaient de l'alcool et il se demanda comment ils avaient bien pu en trouver. D'autres échangeaient des rations ou des cigarettes. Fergal avisa un capitaine qui riait à une plaisanterie qui mettait en cause un adorateur et un Ork.

- Excusez moi, Capitaine ?
- Qu'y a t'il, Caporal ?
- Je me demandais, le Seigneur Général Arken a ordonné le rassemblement, mais où est-il ? Et puis pourquoi ici ? Pas de couvert il n'y a que cette cathédrale...
- Vous vous en faites trop, on a gagné ! Allez donc boire avec vos hommes !

Pas vraiment convaincu, Fergal regagna le coin ou ses hommes s'étaient installés. Le nombre de Gardes ne cessait de croître, de même que le bruit. Les officiers n'essayaient même pas d'obtenir un semblant d'ordre. Le caporal remarqua tout de même un commissaire qui hurlait sur un groupe de soldat, mais sans vraiment y croire. Après des semaines infernales, un peu de repos était nécessaire. Fergal observa un peu mieux les environs. Une place de plusieurs kilomètres carrées, sûrement pour accueillir les processions religieuse et les foules de pèlerins. Le seul bâtiment assez proche était la Cathédrale, miraculeusement intacte, si ce n'est quelque vitraux. Les portes étaient fermées et bloquées de l'extérieur par de grosses poutres. D'ailleurs Fergal trouva cela étrange. Il décida d'aller voir, d'un coup, la place ne lui apparue non pas comme un champ de victoire mais comme un abattoir. En bloquant seulement trois axes, un ennemis potentiel les piègeraient aisément. La cathédrale ne ressemblait plus à un lieu de culte, elle aurait pu contenir des milliers d'ennemis. Lorsqu'il arriva devant les portes à double battants il chercha une poterne, une fois fait, il l'ouvrit. Hélas elle était verrouillée. Il ne se laissa pas faire pour autant et tira à pleine puissance au niveau de la serrure, libérant de ce fait le passage. La cathédrale était éclairée par le soleil déclinant qui filtrait par les fenêtres en ogives, projetant l'ombre de massives colonnes sur le sol de marbre. Beaucoup de bancs étaient entiers et encore parfaitement alignés, près pour une messe. Le caporal avançait prudemment, l'autel gisait pauvrement sur le sol, fracassé. Il se rendit compte que la cathédrale était réellement grande, capable d'accueillir des milliers de personnes.
- Aidez moi !
Le cri avait été soudain et incroyablement strident. Fergal sursauta si fort qu'il lâcha un tir qui alla se perdre entre les colonnes. Son coeur battait la chamade, la sueur lui coulait le long de l'échine. Hésitant et nerveux, il attendit, n'osant ni bouger ni parler.

- A l'aide ! Empêchez-les empêchez-les ! Non, nooooon !
Fergal pivota en tout sens, braquant son arme sur chaque ombre, ne sachant d'où venait ces cris. Quelqu'un sanglota un bref instant puis hurla, comme si on lui faisait du mal. Fergal se ressaisit. On avait visiblement besoin de lui et ça il savait faire, il était un soldat ! Un Garde de la glorieuse Légion d'Acier ! Pas un lâche et un superstitieux ! Avec une résolution inébranlable il se mit en devoir d'explorer l'endroit.
- Y a quelqu'un ? Où êtes vous ? Je viens vous sauvez !
- Pitié ! Allez-vous en !
Il en était sûr à présent, ça venait des cryptes, il se dirigea ver les escaliers et alluma sa lampe. La personne pleurait, sans vouloir s'arrêter. Fergal descendit l'escalier de pierre quatre à quatre, il se retrouva à seulement un mètre de cette mince frontière qui séparait la lumière de la noirceur. Il aurait bien voulut que les pleurs cessent, il se sentait de plus en plus mal à l'aise et avait la désagréable impression d'être observé.
- Vous êtes là ?

Fergal regretta immédiatement d'avoir parlé, il avait l'impression d'avoir commis la pire erreur de sa vie. Les sanglots s'arrêtèrent aussi brusquement que lorsqu'ils avaient commencés. Il y eut un bruit de pas. Fergal braqua sa torche en plein sur les ténèbres mais cela ne changea rien, pareille à un mur, l'obscurité restait impénétrable. Les pas étaient si proches que le caporal était certain qui s’il tendait le bras il toucherait la personne; le problème, c'est qu'il ne voyait rien.
- C'est aimable de venir me voir.
Fergal se laissa submerger par la panique. Cette voix était l'orage. La haine incarnée apparut à son regard, entre ombre et lumière, des reflets jouaient sur son armure, donnant la vie aux crânes grimaçants qui la décorait. A côté de la haine se tenait la sorcellerie. Fergal recula, ces deux êtres... il ne pouvait les regarder, de plus il l'avait reconnut. Un Space Marine, un Berserk d'une taille et d'une force monstrueuse. En reculant Fergal buta contre une marche et s'affala sur le sol. En se relevant il vit que le Berserk était juste devant lui, à juste quelques centimètres.
- Aide moi, petit soldat. grogna Enrohk moqueur.
Le caporal poussa un cri de terreur et prit la fuite. Il se retrouva devant la poterne en un instant, il était en nage et n'arrivait plus à penser correctement. Il se retourna, le Berserk et son comparse se tenaient sur le haut des marches comme s'ils y avaient été depuis toujours, aussi immobile que des statues. Fergal ouvrit fébrilement la porte. Il courut dehors comme un fou furieux, il bouscula plusieurs Gardes. Il ne fit pas attention à eux.
- Eh, fais gaffe.
- Mais il est dingue !
- Qu'es-ce qui lui prend ?
Une fois arrivé approximativement au centre, le caporal se mit à crier et à raconter ce qu'il avait vu. Beaucoup l'écoutèrent, et presque autant l'applaudirent et riaient de bon coeur.
- Je vous en conjure il faut fuir, il est là !
- Qui est là ? demanda un soldat.
- Le Boucher d'Omund, il est ici, dans la cathédrale ! C'est un piège, on va tous mourir...
Les hommes se mirent a discuter entre eux et à échanger des opinions. Puis tous se mirent à protester. Ce Boucher avait causé bien trop de mal pour qu'on puisse le prendre à la légère. La blague était de très mauvais goût, d'autant plus que certain avait perdu des amis à cause de lui.
- Ta gueule !
- Ouais, faites-le taire !
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MessageSujet: Re: Un Garde ordinaire.   Un Garde ordinaire. - Page 2 Icon_minitimeJeu 16 Oct - 1:18

ATTENTION seconde partie (c'est une manie)

Les esprits s'échauffèrent, certains commençaient à lancer des ordures ou criaient des injures. Quelqu'un lança une pierre qui atteint le caporal à la tempe. L'agitation commença à se répandre sur toute la place. Quelques bagarres éclatèrent sans véritables raisons. Puis il y eut un coup de feu. Cela eut un effet foudroyant, le silence ce fit, peu à peu, un officier se hissa sur une caisse retournée. Sa voix se répercuta aisément dans toute la place.
- Soldats ! Ce comportement est indigne de la Légion d'Acier ! Le Seigneur général Arken va arriver d'un moment à l'autre, et vous voudriez qu'il voit... ça ? Une trahison envers le credo impérial ?
Les rares commissaires présents dans l'assistance acquiescèrent vigoureusement.
- Nous sommes la Légion d'Acier et par l'Empereur nous ne serons pas ceux qui la déshonorerons !

L'officier descendit de son estrade improvisée sous un tonnerre d'applaudissements. Maintenant que le calme était revenu plus personne ne s'occupa de Fergal qui gémissait de façon inaudible des mises en gardes, pareil à un prédicateur fou. La fête de la victoire reprit, avec la nuit tombante les hommes avait allumés des feux. L'alcool coulait à flot, les gens commençaient à devenir un peu ivre, l’étape où on ne chante plus mais on hurle des chansons paillardes qui, reprisent par des centaines de voix plus enrouées les unes que les autres, commençaient à n’avoir ni queues ni têtes. Il est très intéressant de voir à quel point les gens peuvent se montrer inventif quand il s’agit de braver l’interdit ou de réaliser l’impossible, surtout si cela touche à l’alcool ou d’autres substances qui provoquent un état où l’on trouve tout amusant. Même en des temps de guerre, les rationnement étaient toujours solutionnés.

La fête battait son plein quand une puissante clameur résonna dans le ciel étoilé. Plus loin, aux bords de la place, là où les lignes de bâtiments s'étalaient, des ombres gigantesques couraient vers les Gardes, qui trop hébétés par l'alcool crurent à des alliers et se mirent a faire de grands signes en faisant tournoyer leurs vêtements, voir ceux des autres ou agiter des torches. Il y eut un grand fracas. La grande portes barricadée de la cathédrale venait d'exploser d'un nuage d'écharde et de bouts de planches. La cathédrale vomit un flot ininterrompu d'Astartes en armure rouge, ce lieu de culte autrefois vénéré semblait se vider de son sang. Comme si elle mourait, corrompue par l’immonde souillure du Chaos, la cathédrale saignait. De tout côtés la déferlante de World Eaters se rapprochait dangereusement et les Gardes commençaient à réaliser. Quelques uns se dirigèrent vers les routes et les bâtiments en passant entre les espaces béants dans les rangs des World Eaters, des brèches... comme laissées à dessein. Ça aussi les soldats le comprirent trop tard. les bâtiments étaient infestés de cultistes et les routes étaient gardées par d'horribles Defilers. Ces derniers pilonnaient les soldats qui approchaient ou les broyaient, purement et simplement. Sur la place les World Eaters hurlèrent un terrifiant cri de guerre, reprit plusieurs fois par les centaines de gorges hérétiques :
- Pour Khorne et Angron ! Pour l'honneur du guerrier faites couler le sang !

Les Space Marines percutèrent avec une violence inouïe les rangs vaguement formés de la Légion d'Acier. Envoyant voltiger des corps brisés sur plusieurs mètres. Les bolters hurlaient à la mort, côtoyés par le rugissement des épées tronçonneuses et les mugissements des Berserks de Khorne qui massacraient comme si leurs vies en dépendaient. Enrohk, lui aussi faisait son carnage, à cela s'ajoutait sa réputation et les Gardes refusèrent de l'affronter, se faisant inévitablement écraser par d'autres World Eaters. A cette vue Enrohk poussa un hurlement de rage et de frustration qui pendant un instant couvrit le vacarme de la guerre, bien que pour le moment elle s'apparentait plus à une extermination. Du regard il se chercha un adversaire digne de ce nom et il le trouva. Un humain, juché sur un cadavre de Space Marine, il tirai au fusil avec une précision mortelle. Enrohk le chargea, il allait le tuer quand un Berserk trancha le Garde en deux au niveau des aisselles, d'un coup de hache. Enrohk perdit tout contrôle et se jeta sur le Berserk, frappant son armure à grand coups furieux. Le Berserk se débattait en criant. Mais rien n' y faisait et Enrohk le laissa au sol, le thorax transformé en une bouille sanglante.
La Légion d’Acier était assaillie de tout côtés et elle n’avait aucun moyen de fuite. Un homme, lorsqu’il est acculé, et n’ayant pas d’autre choix que de se battre le fait de tout son âme. Généralement il le fait comme un enragé. Il est une bête sauvage. Mais personne ne pouvait rivaliser de sauvagerie avec les Berserks qui s’enfonçaient dans les lignes impériales de plus en plus profondément. Les pavés de la place étaient ruisselants de sang et il s’y formait de petites rigoles rouge vif. Il faisait nuit et les quelques feux encore allumés ne faisaient que tromper et effrayer les Gardes en jetant de grandes ombres mouvantes un peu partout.

Au centre se dressait une statue qui représentait un saint, dont la tête avait était arrachée par un tir de bolter perdu. Autour du socle, un cordon de Garde résistait vaillamment. Devant eux s’amoncelait petit à petit des cadavres. Malgré ce carré héroïque les renégats passèrent et ce fut le tristement célèbre Boucher d’Omund qui transperça le carré pour tuer l’officier qui l’avait organisé et qui hurlait une prière pour l’Empereur. Maintes fois les hérétiques durent faire face à ces actes plus qu’héroïque. Hélas cela prit fin quand les Dreadnoughts entrèrent dans la danse. Il traçaient des sillions sanglants, lance plasma, bolter lourd et missile. Aucun Garde n’y survécut et personne ne parvenait à entailler les puissants blindages qui les bardaient. De leurs voix robotiques et sans la moindre émotion ils entonnaient des cantiques à la gloire du Chaos et de Khorne.
Enrohk était secoué par un rire de dément. Il avait vu une bande d’impériaux qui tentaient de fuir. Mais il les avait acculés dans une impasse encombrée par des détritus. Plus il les regardaient, plus il riait. Les soldats étaient terrifiés, le Berserk le lisait dans leurs yeux. Cela provoqua sa colère. Un guerrier ne devait pas avoir peur. Enrohk désespérer de rencontrer de véritables ennemis. Il rêvait d’affronter des Space Marines. Cette vermine rampante de Garde n’était rien pour lui. Alors qu’il abattait les impériaux dans un tourbillons de haches, en proie à la colère, il songea qu’il aimerai bien le combattre de nouveau. Offrir son crâne à Khorne serai un véritable honneur. Mais pour l’heure il devrait se contenter des piètres offrandes impériales, lui viendrait plus tard.
Il retourna dans la mêlée. Le combat dura encore une dizaine de minutes avant que le dernier soldat ne rende l’âme.

Le Seigneur Général Arken avait dispersé un régiment fort de cinq mille unités. Le premier mois de guérilla urbaine avait coûté la vie à un millier d’entre eux. Mais les pertes les plus sévères furent infligées sur ce champ de mort de la Cathédral qui avait était rebaptisé la place du trône de Crânes. Ici, les impériaux avaient perdu trois mille soldats. Cette page de l’Histoire était déjà affreuse mais ça ne devait pas s’arrêter là. Après le combat les World Eaters avaient systématiquement décapité les impériaux. Ensuite ils avaient érigés un horrible monticule de crânes afin de rendre hommage à leur dieu sanguinaire. Enrohk en personne avait commis le plus impardonnable des blasphèmes. Il avait sortit de la cathédrale tout les objets de culte les plus sacrés, certains vieux de plusieurs siècles et les avaient lui-même désacralisés en y traçant les runes de son dieu maudit. Mais de tout point de vue la pire profanation qu’il put commettre avait été qualifiée par l’Ecclésiarchie d’insulte envers l’Empereur-Dieu. Enrohk avait trouvé dans un sanctuaire enfoui sous la cathédrale, une chambre sercrète où personne ne semblait y avoir pénétrés depuis des siècles. A l’intérieur, dans un sarcophage de verre, une antique bannière y reposait, représentant l’Aquila impériale. Selon les écritures découvertes dans ledit sanctuaire cette sainte bannière daterait de la Grande Croisade où elle y aurait été brandie par des héros qui se seraient battus au côté de l’Empereur.
Enrohk y avait tracé les couleurs de son Chapitre perfide et ignoble ainsi que la Grande Rune du Crâne. A partir de ce moment il ne devait plus jamais s’en séparer, la brandissant fièrement à chaque affrontement. Révulsant ses adversaires par l’ignominie de son crime.

Par la suite les hérétiques s’évertuèrent à traquer les derniers survivants. Cela ne fut pas facil car ils étaient endurcis et impitoyables, surtout quand ils découvrirent le carnage perpétré par le Chaos sur un lieu qui autrefois était saint. Sans compter sur la mort étrange et mystérieuse du capitaine Amatsu des Thousand Sons et de son escouade. La guerre continuait, plus âpre que jamais. Les pelotons de Gardes qui arrivaient à rester en vie lançaient des raids de plus en plus téméraires et causaient des dégâts considérables. Ce fut au cours d’une de ces missions que Shaley, -- qui avait fusionné son escouade avec celle du commissaire Bran, -- découvrit leurs alliés de l’ombre.
Il devait miner un chemin régulièrement emprunté par les adorateurs pour traverser rapidement un quartier industriel. Shaley avait découvert deux cadavres de Berserks dans un hangar vide, leurs armures avaient essuyé des tirs de bolters. Il avait voulu s’en approcher quant une ombre c'était glissée hors du hangar par un trou dans le mur, cela attira son attention. De plus le Space Marine avait bousculé une caisse en équilibre précaire ce qui avait surprit Shaley, qui pensa pendant un moment se trouver face à des Berserks. Mais ce n'était pas le cas et Shaley ne vit que très vaguement ce qui semblait être un Astartes. Pour le sergent cet Astartes portait une armure décorée de crânes et de flammes.


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MessageSujet: Re: Un Garde ordinaire.   Un Garde ordinaire. - Page 2 Icon_minitimeJeu 16 Oct - 1:30

Tu écris vachement bien j'éspère que ton frère te soutient Very Happy
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MessageSujet: Re: Un Garde ordinaire.   Un Garde ordinaire. - Page 2 Icon_minitimeJeu 16 Oct - 18:02

Mon frère scratch De quoi que tu cause ? Nan, rickblood
n'est pas mon frére, je l'ai connu sur un jeu en ligne.

Ah, et merci à Dark pour son soutient et ses conseils. study


Dernière édition par BloodyLord le Jeu 16 Oct - 19:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un Garde ordinaire.   Un Garde ordinaire. - Page 2 Icon_minitimeJeu 16 Oct - 20:47

Mwahahah !!! La légion maudite !! (ou perdue, je sais plus)

J'ai par contre une question: On est encore actuellement dans le flash-back des "3 mois plus tôt" annoncé dans le chapitre 2 ?
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MessageSujet: Re: Un Garde ordinaire.   Un Garde ordinaire. - Page 2 Icon_minitimeJeu 16 Oct - 20:51

Bah voui. Dans le titre du chapitre 6 je dis même "deux mois avant l'arrivée de renforts" Vous le saurez quand on rejoindra le présent.

PS, la légion des Damnés. Et sinon j'ai pas dis que c'était eux. tongue
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MessageSujet: Re: Un Garde ordinaire.   Un Garde ordinaire. - Page 2 Icon_minitimeDim 2 Nov - 17:15

Chapitre VIII : L'hégémonie du Chaos. (sept semaines avant l'arrivée des renforts.)


Alarig gémissait depuis plusieurs minutes. Son sang s'écoulait en même temps que sa vie. Il gisait au milieu d'une rue déserte, couverte de gravas et de flaques de sang à demis séché. Il avait repris connaissance, ne pouvant croire qu'il était encore vivant. Il regarda autour de lui et rampât jusqu'au cadavre d'un Garde. Il mit la mains sur une trousse de secours et entrepris de soigner du mieux qu'il put sa blessure. Il voyait flou et se sentait au bord de l'évanouissement, il avait perdu trop de sang et la douleur était si forte qu'aucun des médicaments ne put réellement le soulager. Pendant un instant il se revit entrain de courir avec une dizaine de soldats. Il faisait sombre, derrière eux des hurlements effrayants retentissaient, emplissant leurs coeurs d'effrois. Ils avaient presque quittés la place quand un monstre de métal les avait attaqué. Il y avait eut une vague de chaleur qui aveugla Alarig et incinéra les autres. Le soldat se souvint de cette vision traumatisante, celle d'un Defiler qui se jetait sur lui et qui l'agrippait de ses pattes monstrueuses. Alarig c'était débattu mais le Defiler l'avait lancé contre un mur qui s'écroula sous le choc. Alarig avait survécu mais les pinces du monstre l'avait salement blessé, presque coupées en deux.

Des pas lui firent lever la tête. Deux Berserks de Khorne venaient d'arriver. Ils ne pouvaient pas ne pas l'avoir vu, d'ailleurs ils se dirigèrent vers lui. Alarig pria l'Empereur et attendit la mort en la regardant en face. Le premier mourut, pris dans feu croisé, les bolts le pulvérisèrent quasiment de haut en bas et ce ne fut plus qu'un paquet de chaire qui tomba au sol dans un bruit d'éclaboussures. Des Space Marines se ruèrent sur le second renégat en sortant de leurs couverts et hurlant un unique cri de guerre.
- In dedicato imperatum ultra articulo mortis !

Le Berserk para une seule attaque avant que l'un des Astartes ne lui décoche un coup de poing magistral, fendant les plaques thoraciques du renégat qui se releva dans un cri de rage. Un autre Marine le réceptionna avec son épée tronçonneuse et le coupa presque en deux au niveau des reins. Les trois Astartes ne s'attardèrent pas plus que nécessaire et s'éloignèrent, sans mots dire. Alarig les interpella, les suppliants de l'aider mais ils ne répondirent pas. Alarig ne le sut jamais mais l'un des Astartes lui dit qu'il allait mourir et que c'était une chance. Le soldat les regarda partir et disparaître entre les ruines. Alarig était à mi chemin du sommeil et de la lucidité, sa blessure ne lui faisait plus mal comme auparavant mais c'était comme une douleur bourdonnante qui lui envahissait le corps d'une douce chaleur. Il savait qu'il se plongeait dans une mort voluptueuse et sans à-coups, ce serai comme s'endormir après une dure journée. Un grattement sur la pierre le tira de sa léthargie. Il se tordit le cou pour essayer de voir la provenance du bruit qui l'inquiétait vaguement. Il ne vit rien alors il se traîna tant bien que mal contre un mur et regarda autour de lui. Sans en avoir vraiment conscience il s'empara d'un fusil laser où y était encore accroché un bras. Alarig régla l'arme en automatique et à pleine puissance. Il ne pensait pas vivre assez longtemps pour se préoccuper des munitions.

Le grattement repris, cela ressemblait un peu à un objet dur et assurément tranchant qui raclait un sol de pierre. Le raclement se rapprocha et s'accompagnait maintenant d'un grognement sourd et menaçant. Alarig aperçut un mouvement devant lui, il ne tira pas et attendit de voir sa cible. Au bout d'une minute cette dernière consentie à se montrer. Alarig laissa échapper une plainte de désespoir. Il y en avait qu'un seul mais bientôt rejoint par d'autre. Ils reniflèrent Alarig et grognèrent d'autant plus.
- Vous attendez quoi ? Je vous attend, bande de charognards ! s'exclama Alarig que plus rien n'effrayait désormais.
Les créatures ne réagirent pas, comme si elles attendaient quelque chose. Ce ne fut que lorsqu' "il" arriva que les créatures s'agitèrent comme excitées. Le Boucher d'Omund était là. Alarig mis en joue les créatures, il savait que ses lasers ne ferait rien au Berserk alors il se promit qu’on se souviendrait de lui et de partir avec honneur. Il pressa la détente et toucha l’un des monstres. Enrohk claqua des doigts et la meute s’élança ventre à terre, en hurlant à la mort, droit sur Alarig qui en abattit un de plus avant de se faire déchiqueter par une tornade de coup de griffes et de dents.

Shaley progressait lentement, jetant de temps en temps des regards en arrière pour s’assurer que tout le monde suivait. Le commissaire Bran lui fit signe de continuer sans s’en inquiéter. Shaley se maudit pour leur lenteur, cela faisait un moment qu’ils avaient reçus le message radio du Seigneur général Arken. Pour le sergent il ne pouvait s’agir que d’une opération de grande envergure. Sûrement pas d’une victoire, le nombre d’agents du Chaos qu’ils avaient croisés lui et ses hommes avait démentit cette dernière hypothèse, un rien fantasque. Le sergent en avait discuté avec Bran, un tel rassemblement pouvait se révéler très dangereux. Shaley avait un mauvais pressentiment, de plus il était très en retard, il ne voulait pas arriver sur une place vide. Lui aussi avait envie de participer bien que cela soit pur folie pour lui et quelque soit les finalités de cette opération. Shaley accéléra le pas autant qu’il l’osa. Le passage qu’ils empruntaient leurs faisaient gagner un temps précieux mais il passait à proximité d’un campement d'hérétiques.

Un des hommes fit rouler une pierre. Shaley serra les dents, priant pour ne pas entendre les adorateurs lancer d'alertes. Il y eut un silence angoissé. Le fautif adressa un sourire d'excuse au sergent qui hocha la tête. Ils reprirent leur progression. Ils avaient laissés le campement loin derrière eux et se mouvaient avec plus d'assurance. Shaley se coucha dans un énorme trou d'obus, avec le reste des hommes. Il fit signe au soldat à côté de lui de partir en éclaireur. Celui ce se leva et s'accroupi sur le bord du cratère avant de retomber en arrière, un grand personnage se dessinait à contre-jour. Il était si grand. Shaley ne se perdit pas en contemplation, il lâcha un tir au jugé et ordonna la retraite, le Boucher à leurs trousses. Ce dernier rattrapa deux soldats et les décapita. Il ne poursuivit pas les autres.
- Courez ! Courez petits impériaux ! Enrohk est sur vous !
Le sergent fit son possible pour ignorer le rire inhumain qui le faisait frissonner jusque dans son âme.
Edern courait sans s'arrêter ni même regarder en arrière. Il avait vu ce soldat se faire décapiter, sa tête avait roulée à ses pieds et le visage tourné dans sa direction le regardait avec des yeux de poisson mort, exorbités par la surprise et la peur.
- Dépêchez vous ! encouragea Edern, se demandant quand ils pourraient cesser de courir.
Il entendait clairement le Garde juste derrière lui respirer comme un soufflet de forge. Lui même avait les poumons brûlants et des points de côtés le torturait. Il décréta une halte et se retourna pour se plaindre à qui de droit, lorsqu'il remarqua que Shaley et carrément toute l'escouade n'était pas derrière. Il était seul. Lui et deux autres Gardes. En plus il n'avait aucune d'où il pouvait bien être.

Shaley mit fin à leur course. L'escouade faisait une pause dans un grand bâtiment que ressemblait à une caserne. A l'initiative du commissaire Bran, les hommes s'éparpillèrent afin de trouver de l'équipement à récupérer. Plusieurs se dirigèrent vers l'infirmerie et le réfectoire. Dans l'ensemble ils ne trouvèrent rien. Hormis des salles poussiéreuses, certaines contenaient des corps recroquevillés. Sur les murs, de grandes gerbes de sang s'y étalaient, formant parfois des motifs qui perturbaient le plus aguerri des soldats. Le sergent et Bran décidèrent conjointement de passer la nuit ici et d'aviser de la suite, demain matin.
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MessageSujet: Re: Un Garde ordinaire.   Un Garde ordinaire. - Page 2 Icon_minitimeDim 2 Nov - 17:16

ATTENTION, SECONDE PARTIE !!!



Hélas tout ne se passa comme prévu, fréquemment, des soldats se réveillaient, trempés de sueur, hurlant des mots inarticulés, certains étaient pris de violentes crises de convulsion avec les yeux qui roulaient dans leurs orbites et la bave aux lèvres. Par la suite ils devenaient incapable de dire à quoi ils rêvaient, n'ayant strictement aucun souvenir. Mais ce ne fut pas le pire. La peur s'infiltrait comme un poison dans le coeur des sentinelles. Elles furent bientôt convaincu d'entendre des voies venir "d'en dessous". Bran et Shaley ne parvinrent d'aucune façon à les calmer. Les voies ne cessaient de les appeler. Peu à peu, plus personne n'osait dormir. Tous furent victimes des mêmes symptômes : des voies suppliantes qui leurs demandaient de venir. Étrangement, Bran et Shaley n'entendaient rien. Pour calmer les hommes ils se décidèrent à aller voir par eux même. De toute manière personne ne voulait les accompagner. Selon les soldats les bruits venaient "d'en bas". Le Commissaire et Shaley en déduire qu'il y avait peut être un sous-sol ou quelque chose de similaire. Ils traversèrent des pièces sombres, envahis de toiles d'araignées de restes humains et de rongeurs de taille et d'allure impressionnante. Finalement cela fut dans une pièce qui devais servir de réserve que les deux hommes trouvèrent une trappe. Prudemment Bran la souleva, créant malgré lui un appel d'air qui transportait une puanteur immonde. L'odeur charriait les miasmes de milles cadavres en putréfactions. Là ils entendirent enfin "les bruits", des gémissements en faite. Ils lâchèrent des tubes luminescents dans l'espoir d'apercevoir quelque chose. En réalité le sol ne se trouvait à peine deux mètres plu bas. En revanche il était largement occupé par des dizaines de corps sans vie pour la plupart mais certains remuèrent à ce brusque afflue de lumière et gémirent de plus belle.
- Par le Trône d'Or et la Sainte Terra ! Sergent aller me chercher tout le monde, faut qu'on descende les aider.

Shaley s'exécuta et retourna vers leur triste campement. Tout les visages se tournèrent vers lui, angoissés et nerveux. Shaley leur expliqua se qu'ils avaient découvert. Immédiatement l'atmosphère tendu se mua en un frénétique rassemblement de tout les affaires qui pourraient servir. Comme pour compenser leur peur honteuse les Gardes se précipitèrent vers le sous-sol. Les bras chargés de fournitures médicales et lançaient des exclamations pour se presser. Cependant ils déchantèrent quand ils purent voir ce à quoi ils avaient à faire. Il fallut la motivation du Commissaire Bran pour qu'ils s'attèlent à cette morbide tâche. Il s'avéra que le sous-sol était vaste et contenait beaucoup de cadavres, en état de putréfaction avancés pour une bonne partie. Les Gardes mirent plusieurs heures avant de trouver et d'évacuer les hommes encore vivants soit quatorze soldats. Tous portaient de terribles blessures et autre trace de morsures. L'absence de soins et les conditions dans lesquelles les soldats étaient restés fit que la totalité se mourait. Blessures gangrenées, assommés par la fièvre, les maigres réserves de médicaments se révélèrent inefficaces.

-Sergent ! Venez voir, celui là est encore lucide, il veut parler à un officier.

Shaley et Bran s'approchèrent du blessé, l'infirmier qui les avaient hélés se tint à côté pour lui donner à boire. Le soldat s'étrangla sur une gorgé et toussa violement expectorant un cracha sanglant. Le Commissaire jeta un regard éloquent à l'infirmier. Pour toute réponse ce dernier souleva la couverture pour révélé l'étendue des dégâts. Il manquait un morceau de chair et plusieurs côtes avaient étés misent à nues. Comment pouvait-on survivre à pareil traitement ?

- Je suis le sergent Ivares Shaley, et voici le Commissaire Holcken Bran. Nous t'écoutons.
- Je suis le soldat Lughan. Il y a quelques temps notre escouade est tombée sur un campement d'adorateurs, pas très défendu et ils étaient peu nombreux. On c'est décidés à se les faire. On a lancés des grenades, ensuite on les a attaqués au corps à corps [quinte de toux]... ces salauds n'ont pas eus l'ombre d'un chance. Après ça on a fouillés l'endroit, des fois qu'il y ait quelque chose d'utile. Eh ben on a pas étés déçu [violente quinte toux]... des, ordres, on a trouvés des ordres... Ils disaient qu'un maximum de main d'oeuvre était requis, je me souviens plus où... au nord d'ici [crache son sang]... important, ça l'était même sacrement. On a pas très bien compris où ces connards voulaient en venir... mais c'était gros, franchement gros. Les ordres étaient dans un drôle de langage, Heik a perdu la vue et la raison en essayant de les lire. On n'en n'a pas appris beaucoup mais juste assez pour savoir que ce serai mauvais pour nous. [violente quinte de toux durant plusieurs minutes]... ça parlait de faire une sorte d'excavation, un trou si vous voulez. Je crois qu'il y a un truc d'enterré sous la ville et c'est ça qui les intéressent.

Avec les gars on voulait aller voir se qu'il se tramait là bas. Tous n'était pas d'accord il a fallut voter, on avait plus de gradés, finalement on est allés voir. C'était horrible... il y avait ce trou énorme, avec des bûchers un peu partout, certainement pour se débarrasser des morts. Des gens criaient de douleur, on c'est approchés et on les a vu. On c'était souvent demandé où les habitants étaient passés. Eh bien on sait maintenant. Ils étaient tous là, des milliers, à creuser et à transporter des gravas. Les pauvres [crache du sang et tousse, l'infirmier lui injecte un calmant]... il y avait beaucoup de renégats Space Marines. Ils abattaient le premier qui faiblissait ou simplement pour le plaisir de tuer. Je sais pas se qu'ils cherchaient à dégager mais avec autant d'Astartes, ça ne présage rien de bon pour nous. Ce... ce chantier est véritablement immense, des adorateurs patrouillaient un peu partout. Au début on voulait saboter le chantier mais il y avait trop de gardes. J'ignore combien de temps on est restés à regarder, j'ai jamais rien vu d'aussi atroce quand "il" est arrivé [quinte de toux]...

Le Boucher d'Omund... le Boucher... et... et j'ai vu... aussi "lui"... la psyker... toujours ensemble...[crache du sang]... il y avait aussi des genre de chiens qui suivaient le Boucher. A un moment il c'est approcher d'un adorateur, je sais pas ce qu'il lui a dit mais le Boucher a pas aimé, il a fait un geste de la main et ses chiens ont tués l'adorateurs... j'ai pas pu regarder...[quinte de toux très violente]... C'était trop on voulait tous partir mais il c'est passé un truc de pas net, le psyker à côté du... du Boucher c'est mis à gesticuler et à hurler, après il a pointé son doigt vers nous. Comment il a pu nous voir ? C'est impossible... [crache son sang]... le Boucher a crié et les chiens sont partis sur nous... leurs hurlements me hantent toujours... les adorateurs et les renégats ont voulut nous poursuivre aussi mais le Boucher a beuglé que les proies étaient à lui... J'ignore qui il est vraiment mais personne n'a osé protester. Il nous a courut après...[crache du sang et est pris de spasmes]... je... me souviens de Darnell il nous a dit qu'il aller les retenir... il avait un lance-flamme. Darnell a appelé à l'aide avant même de tirer. Les aboiements... les aboiements toujours plus proche. Vigane a hurlé le premier, jusqu'à aujourd'hui j'ignorais qu'un homme pouvait crier si fort. Les chiens en ont eut un autre quand "il" nous a rattrapé. [rie nerveusement et tousse]... il chantait... je vous jures qu'il chantait,.. un hymne à la gloire de l'Empereur. Il était juste derrière nous, en une enjambé il aurait été sur nous. Mais il nous laissait de l'avance... exprès, il jouait avec nous. Il était impossible à semer... et ce putain de chant... Après... il... il récitaient des textes sacrés et des prières... je... il les connaissait mieux qu'un prêtre... [crache du sang et marmonne]...

Klei a trébuché, il est mort piétiné, le Boucher ne c'est même pas arrêté, il lui a marché sur la tête. ça l'a fait rire comme pas possible il riait comme un dément... il ne pouvait pas s'arrêter... ce rire... si le Chaos devait rire, ce serai comme ça. Il a finit pas nous demander si nous voulions faire une pause... il l'a demandé si... gentiment [vomit du sang]... se fut au tour de Garreth de mourir, il a cessé de courir, le Boucher nous a lancé sa tête [tousse violement et crache du sang]... Il jouait avec nous, il nous l'a dit, il disait aussi que nous n'étions pas digne de lui... pas de vrais guerriers.
Je sais pas combien de temps on a couru. On cherchait où se cacher mais il était derrière nous. Il ne riait plus ni ne plaisantait plus. Il criait des insultes, blasphémait et décapitait tout ceux qui passait à sa porté. Il semblait furieux, je ne sais pas pourquoi... [vomit du sang]... et il est arrivé, le Space Marine, il nous a sauvés. Je sais pas qui il était ni son Chapitre, il portait une amure couverte de flammes et de crânes. Le Boucher a carrément hululer de joie et il s'est jeté sur lui. On est pas restait regarder. On a finit par tomber sur cette caserne. On était terrifiés, on c'est planqués dans le premier endroit venu... [vomit du sang et cri des choses incohérentes]... le seul problème c'est que ces chiens nous on suivit... ils sont mort maintenant mais ils ont fait un vrai carnage... n'allez pas dans les cuisines, je crois que les gars en ont enfermés un dans une chambre froide, parfois on peut l'entendre appeler son maître [vomit du sang]... le Boucher... [crache du sang et hurle] il est là ! Il est là ! [hurle en vomissant du sang]... écoutez, il nous cherche... il va nous trouver, faites quelque chose, je ne veut pas le revoir, il va nous tuer.... [vomit du sang et convulse]... aarrh... le Boucher... Enrohk...

- Inutile de vous acharné toubib, il est mort. Bran se leva.
- Où allez vous ? demanda le sergent.
-Il y au monstre dans les cuisines, je vais le tuer, ce n'est que juste vengeance. Ensuite nous verrons quelles valeurs accorder à ces déclarations.
- Eh ! Que voulez vous dire ?
- Il était mourant et il délirait... je crois qu'il...
- Commissaire ! Ces "déclarations" sont de premières importance, le Seigneur général Arken doit être prévenu, ce sera à lui de juger de la crédibilité de ces informations.
- Peut être... en tout cas je vais aller tuer cette horreur, vous êtes partant ?
- Et comment... un sourire mauvais se dessina sur ses lèvres.


Ederne cria encore une fois le nom de ses camarades à plein poumons, rien à faire. Pour être franc, il paniquait, il ne parvenait même plus à aligner deux pensés cohérentes. Il était avec ses deux compagnons d'infortune et ils erraient dans les ruines Ederne avait voulut pisser derrière une colonne. En revenant, les deux soldats avaient disparu, il ne restait plus que leurs armes. Ederne était seul. Depuis les deux jours qu'ils étaient perdu, trois fois il avait entendu le grondement, presque un rugissement. Une ombre les avait survolée, brièvement. Ils avaient étés incapable de voir ce que ça pouvait bien être et ils n'avaient pas envie de le savoir. Ederne couraient en tout sens, criant vainement dans ce désert de ruine.

Couvert de poussière et de sueur il buta sur une pierre et s'affala de tout son long sur le sol. Il se releva et mis la main dans quelque chose d'humide, du sang. Il recula vivement, effrayé... il se calma et suivit prudemment les traces qui le conduisirent pas très loin en faite. Il tomba nez à nez avec un bouillie sanglante, des être humains, en théorie, ceux-ci semblaient avoir étaient broyés par une force incroyable. Un pas lourd et pesant, un rugissement et une ombre recouvrit Ederne. Il se retourna et ouvrit la bouche pour crier mais rien en sortit tant il était terrorisé. Il tenta de fuir mais une énorme hache s'abattit et se planta profondément dans le sol devant lui. Ederne se senti soulevé du sol et placé juste au dessus d'une gueule exhalant le sang et garnie de crocs longs comme des épées. La poigne se resserra et commença à l'écraser avec une lenteur délibéré. Ederne senti ses côtes céder une par une. Il mourut dans une gerbe de sang, arrosant le visage du démon.
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MessageSujet: Re: Un Garde ordinaire.   Un Garde ordinaire. - Page 2 Icon_minitimeDim 2 Nov - 20:49

Glups... Arrête, je commence à avoir vraiment peur...

Sérieusement ? Toujours aussi splendide.
Le suspense va me tuer... (phrase empruntée à Chépluki, le célèbre philosophe)

Donc: LA SUITE !!!
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MessageSujet: Re: Un Garde ordinaire.   Un Garde ordinaire. - Page 2 Icon_minitimeDim 2 Nov - 22:12

Magnifique, c'est toujours aussi palpitant.
Tu est maitre dans l'art de faire durer le suspens Twisted Evil
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MessageSujet: Re: Un Garde ordinaire.   Un Garde ordinaire. - Page 2 Icon_minitimeDim 2 Nov - 22:14

çà ressemble à la fic que je veux faire Sad
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MessageSujet: Re: Un Garde ordinaire.   Un Garde ordinaire. - Page 2 Icon_minitimeLun 3 Nov - 18:22

Chapitre IX : In dedicato imperatum ultra articulo mortis ! ( 5 semaines avant l'arrivé des renforts.)

Enrohk était assis sur un tas de grava. Il avait une vue imprenable sur l'excavation. Il se trouvait sur une terrasse qui surplombait le chantier et le nuage de poussière. Elle était l'extension du balcon d'une riche demeure, que du marbre. Enrohk l'avait tout de suite repère comme un potentiel poste d'observation et l'avait investi comme QG personnel. Il pensa un instant à ce nuage qui étouffait lentement les humains, très fragiles, presque trop, cela l'amusa un instant. Pour une fois il était serein. Ses Chasseurs de Sang étaient calmes. Jetant de bref regard sur le psyker qui examinait le chantier en ce tenant au bord de la balustrade. Enrohk se dit que ce serai si facile de le pousser ou de lui fracasser le crâne. Mais Khorne ne le voulait pas, du moins... pas tout de suite. Comme s'il lisait dans ses pensés, le Sorcier se retourna brusquement.

- Quand auront-ils finis ? Nous somme pressé, leur renfort arriverons bientôt.

Le Berserk ne répondit pas, absorbé par le tissu de la bannière profanée, il la lissait en imaginant la chute du Sorcier, un saut dans le vide. Non, il valait mieux offrir ce crâne de sorcier à Khorne, ensuit tuer tout les Thousand Sons, ça le démangeait depuis le premier jour. De véritable adversaires ces guerriers là, pas de la vermine. Il rêvait aussi de l'affronter à nouveau, il fit jouer son bras bionique en repensant à lui. Il avait perdu son bras droit mais lui, y avait laissé ça jambe. S'il devait mourir, il fallait que ce soit lui, pas un autre ! Enrohk se leva et sa rage revint au galop, là aussi ses Chasseurs de Sang le sentir, même le Sorcier ainsi qui la garde prétorienne d'Enrohk. Ils s'agitèrent, lançant des regards à leur maître. Un seul mot du Berserk et la Compagnie des Élus -- nouvellement arrivée -- aurait sauvagement charcutée le Sorcier, rien que pour le plaisir.

D'ailleurs ce dernier se senti soudainement mal à l'aise mais ne laissa rien paraître. Il ne fallait pas faillir devant ces animaux. C'est ainsi qu'il les considérait, des bêtes sauvages, juste bonne à tuer et rien d‘autre. Il ne concevait pas qu‘on puisse s‘intéresser si peu aux connaissance que recelait cette univers. Les World Eaters étaient de bons outils, c‘est tout. Il réalisa brusquement qu'il était seul avec eux depuis des heures. S'il vivait c'était uniquement parce que cet Enrohk y était obligé. Sans perdre son sang-froid il s'éloigna et prit l'escalier. Au milieu des marches il s'accorda une pause bien méritée. Il repris ça descente. En bas il trouva des Thousand Sons qui le saluèrent vaguement quant-il le virent . Le sorcier prit mentalement note de s'attacher une garde d'honneur. Lorsque cette alliance n'aurait plus lieu d'être il se promit de tuer lui-même Enrohk.
- Seigneur Gethsang ! un adorateur s'approcha de lui.
- Qu'y a t-il ?
- Nous avons atteint la salle, la SCS est à nous !
- Parfait, commencez à...

Une violente explosion l'interrompis, soulevant une gerbe de terre et de pierre. Ils furent là immédiatement après. Des dizaines d'Astartes, qui hurlèrent un vibrant cri de guère qui résonna dans le ciel :

- IN DEDICATO IMPERATUM ULTRA ARTICULO MORTIS !

Les Marines se ruèrent à l'assaut, massacrant les adorateurs qui leurs barraient le passage. Les Thousand Sons se précipitèrent pour endiguer le flot impétueux. Cela ne fit pas de grande différence. Les renégats se mirent à couvert et tentèrent d'engager la fusillade. Gethsang entendit derrière lui Enrohk et ses hommes qui arrivaient déjà, l‘odeur de la guerre sans doute, ça devait être inné cher eux.
Il n'eut besoin que d'un seul regard pour comprendre. Les Space Marines c'étaient frayés un chemin droit vers le centre de l'excavation. Nuls doutes que leurs but était de détruire la SCS plutôt que de la voir entre les mains du Chaos. Les Thousand Sons avaient réussi, tant bien que mal et au prix fort à stopper l'avance des Astartes. L'échange de tirs était terrible, pulvérisant les barricades, les bolts réduisaient en poussière les couverts, faisant voler des éclats de pierres. Les lignes renégates commencèrent à plier. Gethsang se lança à la suite d'une escouade de Thousand Sons. Près d'une colonne renversée il aperçu un loyaliste. Le Sorcier ce concentra et projeta un éclaire d'énergie droit sur son visage. Hélas l'éclair mourut avant d'atteindre ça cible. Le psyker hurla de frustration et accumula une quantité d'énergie impressionnante et la lança avec toute sa volonté contre le Marine. Là encore il ne se passa rien. Il en allait de même pour tout les autres psykers, chacune de leur attaque échouaient invariablement.
Enrohk profitait que les loyalistes soit occupés par les Thousand Sons pour les attaquer sur leur flanc. Il maudit Gethsang s'il ne l'avait pas écouté, tout ses World Eaters seraient là et ces cafards de loyalistes auraient payés chère leur audace. Il leva bien haut sa hache et hurla à l'attention de sa Compagnie et des trop rares World Eaters présents:
- Pour Khorne et Angron ! Pour l'honneur du guerrier, faites couler le sang !

Il senti son coeur faire un bon, des Space Marines, la légion des Damnés, de vrais adversaire. Enrohk se jeta de toute son âme dans le combat, oubliant tout se qui l'entourait hormis ses ennemis. Avec frénésie il se fraya un passage à coup de haches dans les rangs loyalistes, une haine sauvage brûlait dans son coeur. Il se retrouva face à un duel entre un berserk et un Astarte qui visiblement avait déjà un tableau de chasse impressionnant si l'ont en jugeait aux cadavres à ses pieds. Enrohk bouillit de rage, il devait affronter cet adversaire.

- Le trophée est à moi !

Il fracassa la tête du berserk qui ne put réagir et se planta devant le Marine, légèrement surpris. Le loyaliste jeta un bref regard à la bannière attachée dans le dos du Berserk.
- Pourriture, tu vas payer ton insulte avec ton sang.
- Ah ! Par Khorne, ton crâne...

Enrohk ne finit pas sa phrase, le Marine l'avais pas attendu et le Berserk se baissa pour esquiver l'épée tronçonneuse. Enrohk taillait les airs de grands moulinets de ses haches. Le Marine était vif et ces coups faisaient presque toujours mouches, entaillant l'armure énergétique. Enrohk hurlait de rage, la bave aux lèvre il vomissait un flot d'insultes et de blasphémes. Un énieme coup d'épée frappa le Berserk au torse et entama la chair dans une gerbe de sang. Enrohk poussa un mugissement de haine pur et se lança en avant, les haches en premières. La puissance de l'attaque aurait éventrée un char. Mais le Marine effectua une roulade, et, en se relevant il expédia un bolt qui fit exploser l'épaule du Berserk.

- Je... vais... te... tuer ! beugla Enrohk.
- Des menaces, c'est tout ce que je vois, sombre merde.

Le Marine fit décrire une courbe à son épée, qui atteignit le flanc d'Enrohk, les crocs de l'arme écharpèrent la chair du Berserk, que la douleur fit crier de colère. Le renégat fut projeté au sol par un violent coup de genou du Marine. Ce dernier ce pencha sur Enrohk, un pied sur son torse pour le maintenir par terre. Dans un sursaut de rage et de haine mélée, il roula sur lui-même, évitant l'épée tronçonneuse qui mordit dans le vide. Dans un mouvement emprunté aux Eldars il enfonça sa hache dans la cuisse du loyaliste et sans lui laisser le temps de réagir il enchaina par un coup au torse qui fit jaillir le sang, suivit de près par une hache dans l'épaule. Le Marine se retrouva au sol. Le loyaliste tenta de se releva mais Enrohk l'en empêcha d'une autre hache dans le torse. Il le frappa à plusieurs reprise dans une frénésie sanguinaire. Il finit par le décapiter. Il leva ses hache pour crier et dédier cette victoire à la gloire de Khorne. Avec le concours des World Eaters, les Damnés se retrouvèrent largement dominé. Malgré les pertes qu'ils infligèrent aux renégats ils furent forcés de se replier, sinon ils y passaient tous. En se retirant ils prirent soin d'emporter un maximum de leurs frères tombés pour l‘Empereur. Puis le champs de bataille retrouva son calme. Il y eut un insant de silence, puis, des ordres et des menaces furent hurlés, le travaille repris comme si rien ne c'était passé.


Dernière édition par BloodyLord le Mar 4 Nov - 15:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un Garde ordinaire.   Un Garde ordinaire. - Page 2 Icon_minitimeLun 3 Nov - 18:23

ATTENTION, SECONDE PARTIE DU CHAPITRE 9 !!!

Shaley, comme les autres, notemment le Commissaire, arppentait le champs de mort qu'était devenue la place. Des nuages de mouches boudonnaient au dessus des corps étêtés et de la montagne de crânes qui se dressait au milieu de la place. Aucun ne saivait réellement se qu'ils cherchaient ou attendaient. Certain pleurait nerveusement, d'autre hurlait leur douleur au ciel.

- Putain d'enfoirés ! Un piége, ils se sont jettés dans un piége !
- Sergent, je sais, nous ne pouvons plus rien pour eux. Desormais nous ne viverons plus que pour les venger.
- Servez l'Empereur dans la vengeance, soyez Sa colère, Son bras armé. Shaley ravala ses larmes, pas devant le Commissaire, chaque homme tombé en martyre, s'il l'a fait pour l'Empereur...

Il s'interrompis pour étouffer un sanglot de rage. Il détacha son regard de la montagne de crânes et s'intéressa aux objets de cultes, qui gisaient pêle mêle. Tous portaient désormais l'affreux symbol de Khorne. Bran laissa encore une heure aux hommes pour qu'ils puissent se remettre et il les rassembla. Ils discutèrent longtemps. Ils c'étaient déplacés sur les bord de la place, suffisamment loin pour ne plus à avoir à supporter la vue immonde de la montagne de crânes et aux milliers de corps décapités. Trouver refuge dans la Cathédrale c'était avéré... impossible. A l'intérieur tout les officiers y avaient étés empalés et sauvagement mutilés.

-Que faisons nous ? Ils sont tous mort, nous n'avons plus de but.
- On peut toujours essayer de trouver l'excavation, proposa un certain Joren.
- Je doute que nous puissions faire quelque chose, à part y mourir, contra Bran.

Ils restèrent là à débattre pendant de longues minutes. Puis, l'ombre les survola dans un grondemant bestial. Les hommes se mirent à couvert dans les ruines. Ils étaient quasiment invisible. Shaley prit ses jumelles et observa la place. Il ne tarda pas à le voir. Il était largement plus grand qu'un homme, la peau rouge sang et une immense paire d'ailes et un facièse de chien enragé d'où s'échappait un grognement constent. Il tenait dans sa main droite un énorme hache.

-Démon, mumura le sergent.

Le démon question se contentait de fouiller parmis les cadavres. Il en prenait plusieurs et le pressait comme des citron au dessus de son visage. Il en faisait couler un jus nouséabons et visiblement cela déplu au démon qui les rejetaent avec force. Etrangement, il ne s'approchait pas de la montagne de crânes. Il rugit et fouilla encors les corps, sous le regard du sergent.

- Merde, on fait quoi ?
- On le tue ? lança un soldat.
- Quoi ? Vous êtes malade, on va se faire tailler en pièce et c'est pas une métaphore.
- Bof, tu veux faire quoi ?
- Je crois qu'en plus nos armes sont sans effet sur ce genre de démons, argua Bran.
- Oh, fais chier, vaut mieux l'affronter tant qu'on peut le décider, pas envie de le fuir lorsqu'il nous trouvera.
- Vous pensez être de taille ? s'informa le Commissaire.
- Sauf votre respect, on c'est fait attaquer par le des Spaces Marines du Chaos, des adorateurs, le Boucher nous a terrorisé, je pense que c'est pas un très gros démon quasi insensible à nos armes qui va nous faire peur. Bref tout ça pour dire que non mais j'ai envi d'en finir, Commissaire.
- Très bien, en avant.

Les hommes acquicèrent et puis de toute manière ce serai une mort honorable. C'est très tranquillement qu'ils émergèrent des ruines. Grâce aux soldats morts ils avaient fait le plein de munitions et ils avaient même récupèrés des grenades. Il arrivèrent dans le dos du démon, occupé à chercher sa pitance parmi les cadavres. Shaley donna ses instructions à voix basse : tir automatique à pleine puissance, les cellules d'énergies il y en avait plein parterre alors... et surtout pluie de grenade. Ne pas rester statique. Une fois toute les consignes donnés le sergent fit un pas en avant.

- Eh !

Le démons se redressa et grogna, Shaley dégoupilla sa grenade. Un sourire malicieux se peignit sur son visage.

- Ouais, tête de noeud, je t'causes !

Dans un rugissement bestial le Buveur de Sang se retourna. La grenade lui explosa à la figure. Il vacilla et tomba à la renverse, trop surpris pour reprendre son équilibre. Il se releva. Le démon déploya ses ailes et poussa un rugissement de tout la puissance de ses poumons. Aucun Garde ne réagit.

- Putain ce qu'il est moche. lança un soldat, les autres éclatèrent de rire.
- Allez, pour l’Empereur, feu à volonté !
- Pour l’Empereur ! reprirent-ils en coeur.

Les Gardes ouvrirent le feu et se dispersèrent. Le démon tournait sur lui même, igonrant la grêle de laser et les grenades. Il ne cessait de rugir et de frapper dans le vide.
- Hep, attrape celle-la !

Le Buveur de Sang se retourna à temps pour qu'une grenade lui éclate au niveau du torse. Il vocifèrerait et tempêtait sans parvenir à saisir ses proies. De plus il avait si faim, cette frustation s'ajoutait à sa haine viscérale. Il fonça sur un Garde qui esquiva avec brio un mortel coup de hache mais il perdit son arme. Le démon focalisa toute son attention sur ce dernier. Le Garde subjugua ses compagnons par son agilité. Chaque coup de hache était trop lent, il sautait et se mouvait en tout sens. Le démon perdait la patience qu'il n'avait jamais eu, son état de rage était indescriptible. Sans compter les autres Garde qui ne cessaient de lui tirer dessus. Alius sauta de côté évitant de se faire trancher en deux. Il cherchait deséspérement du regard une arme. Mais il n'osait pas s'arrêter de bouger. Soudain il aperçu quelque chose sous un Garde mort. Il plongea dessus et la tira à lui mais rien n'à faire la ceinture de grenades était coincée. Il sentit confusement que les autres lui criaient des avertissements, trop tard, la poigne d'acier le saisi. Pourtant Alius ne lâcha pas et en même temps qu'il quittait terre, la ceinture d'explosifs vint avec lui. Il esquissa un sourire de victoire. Il se trouvait à hauteur du visage du démon. Alius arma les grenades à mesure que le démons l'approchait de sa gueule béante.

- Franchement... mon pote, Alius haletait sous la poigne qui l'empêchait de respirer, là... t'as fais une connerie... bouffe ça... connard !

Il déclancha les grenades. L'explosion illumina la place dans une fleur de feu qui naquit dans la main du démon. Le souffle le coucha au sol. Les Gardes applaudirent et acclamèrent Alius puis ils reprirent le combat, ne laissant pas une minute de répit au démon. Ce dernier se releva une fois encore et d'un brusque mouvement il avança et d'un grand geste circulaire il trancha trois soldats. Il se saisit de leurs corps sanglant et en extirpa le sang. Il lança les dépouilles broyées dans la direction des Gardes avec un feulement moqueur.
Bran profitait que le démon soit occupé pour fouiller les morts, il cherchait une arme capable de faire vraiment mal au démon. Il finit par trouver se qu'il cherchait, au même moment le démon fauchait les rangs des Gardes comme du blé.

- A couvert ! hurla Bran, grenade antichar !
Les Garde se jetèrent au sol. Une boule de feu bleutée engloutie le haut du démon dans un bang sonore. Lorsque la fumé et les flammes se dispersa le démon était encore au sol mais vivait toujours. Il gesticulait et hurlait de douleur en tentant de retrouver un appui. Le Buveur de Sang repéra Bran et rampât droit sur lui, une bave sanglante aux lèvres grognant de la plus horrible des façons. Mais Bran réagit avec rapidité. Il ne lui restait qu'une grenade antichar aussi il n'avait pas le droit à l'erreur. Mais à cette distance la cible était facile. L'explosion lui emporta une partie du visage, le démon s'écroula dans un râle d'agonie. Il y eut un instant de flottement Bran se rendit compte de se qu'il venait de faire. Les autre aussi et ils ne revenaient pas non plus du faite qu'ils soient toujours vivants alors qu'ils pensaient tout y passer. Puis vint la joie, profonde et sincère, ils criaient et acclamèrent Bran ils le portèrent en triomphe. En scandant se qui allait devenir son surnom officiel : Bran, tueur de démon ! Le jour d'après les rescapés se mirent en tête de trouver d'autres survivants.


Dernière édition par BloodyLord le Mar 4 Nov - 15:11, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Un Garde ordinaire.   Un Garde ordinaire. - Page 2 Icon_minitimeLun 3 Nov - 21:08

Magnifique!!! I love you
Le duel avec le bubu est super bien décrit, de meme que celui d'Enrohk et du damné Twisted Evil
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MessageSujet: Re: Un Garde ordinaire.   Un Garde ordinaire. - Page 2 Icon_minitime

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