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 Au nom des dieux noirs

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MessageSujet: Au nom des dieux noirs   Au nom des dieux noirs Icon_minitimeMar 15 Juil - 1:26

Voilà une fic que j'avais commencé, et dont j'ai posté le début sur le forum de Dawn of War 2 sur jeuxvideo.com ; bon là je vais poster tout d'un coup donc ça va vous effrayer mes p'tits, mais après ça arrivera par quantités plus raisonnables.

Prologue


- On va crever si on reste là, il nous faut cette tranchée !

Le sergent hurlait pour couvrir le vacarme des combats. Lui, les trois survivants de l'escouade et Dom s'étaient allongés dans un cratère d'artillerie et étaient bloqués par des tirs d'armes automatiques ; les balles sifflaient juste au-dessus de leur tête, et aucun n'appréciait l'idée qu'une grenade suffiraient à mettre fin à leur service militaire. Ils se trouvaient à quelques mètres d'une tranchée occupée par des orks, et la capturer devrait leur permettre de faire progresser la ligne de front tout en leur offrant une relative sécurité. Mais les Orks s'étaient bien retranchés et avaient repositionnés les bolters lourds que la Garde avait dû abandonner lors de son repli. Jim, le seul soldat à encore disposer d'une arme spéciale, un lance-plasma, s'empressa de contredire le sergent en hurlant autant que lui :

- Vous entendez les mitrailleuses ? Les peaux-vertes vont nous exploser la tête dès qu'on se lèvera !

Puis, il regarda derrière lui, comme pour chercher quelque chose, mais ne put apercevoir que le bord du cratère, de la fumée, quelques explosions distantes et le ciel nuageux.

- Où sont les autres ?
- J'en sais rien, répliqua le sergent, mais ils sont sûrement autant dans la merde que nous !

L'attention du groupe se focalisa alors sur le bruit venu du ciel : un Maraudeur Destroyer, chasseur-bombardier de la Flotte Impériale, se rapprochait de la zone à une vitesse fulgurante, et une fois qu'il fut suffisamment près de la tranchée, il ouvrit le feu avec ses bolters lourds et ses canons d'assaut pendant qu'il la survolait en rase-motte, le bruit de ses armes ne parvenant pas à couvrir les hurlements orks. Le sergent n'hésita pas, et se leva quelques secondes après le début du mitraillage.

- Maintenant ! hurla-t-il en courant vers la tranchée

Il était suivi par les autres soldats, et le soldat Dom profita de ce très bref instant pour regarder le champ de bataille autour de lui : des milliers de cadavres jonchaient le sol, entre les carcasses de véhicules terrestres et aériens. Une armée de gardes impériaux, couverts par des Leman Russ, couraient vers la tranchée ; peut-être avaient-ils eu voulu, comme le sergent, profiter du chaos semé par le Maraudeur, ou peut-être obéissaient-ils à un ordre qu'eux n'avaient pas reçus. Parmi le chaos ambiant, il put néanmoins voir un nuage de fumée noir s'échapper de l'arrière du Baneblade, situé pas si loin que ça, tandis que des remorqueurs le traînaient vers l'arrière du front ; jusque-là, c'était avec le soutien du char super-lourd qu'ils avaient pu résister aux Orks, et la tâche risquait d'être bien plus compliquée sans lui.

Dom sauta dans la tranchée et atterrit entre deux cadavres orks, aux corps troués et aux visages figés dans une expression de terreur. Trois des compagnons du soldat sautèrent avec lui, mais le sergent avait été fauché par un ork équipé d'un automatik' et qui se tenait debout de l'autre côté de la tranchée ; il fut repéré et carbonisé par Jim, avant que celui-ci et les autres se mettent en quête des Orks survivants dans la tranchée. Celle-ci, très longue, fut bientôt rempli par les gardes qui avaient réussi à l'atteindre. Rapidement, les armes lourdes furent repositionnés afin de stopper la contre-attaque ennemie. Tout en tirant au fusil laser sur les orks, qui se mettaient à couvert derrière les carcasses des véhicules qu'ils perdaient au fur et à mesure, Dom se rendit compte, à la taille des premiers bâtiments de Dathis, que celle-ci n'était plus très loin. La cité-ruche était le dernier bastion de la Waaagh!, elle la tenait donc férocement ; mais si cette bataille se soldait par une victoire, les peaux-vertes seraient définitivement chassées de la planète.

Le Maraudeur tenta une autre passe de mitraillage sur l'ennemi, mais fut cette fois-ci accueillit par une volée de roquettes ; l'une d'elles arracha l'aile gauche, et l'autre toucha l'avant du chasseur-bombardier, qui explosa en dispersant des débris incandescents sur les Orks et dans la tranchée, faisant des victimes dans les deux camps. Néanmoins, après ça, les Orks comprirent qu'il était inutile d'essayer de reprendre la tranchée, remplie de gardes et derrière laquelle se trouvaient, en ligne, des Leman Russ qui pilonnaient les forces ennemies avec leurs obusiers. Les peaux-vertes se replièrent de façon désordonnée vers ses dernières positions défensives, installées à la va-vite dans les premiers bâtiments de la cité-ruche.

Un "Pour l'Empereur" fût lâché par le commandant impérial et toute l'infanterie se précipita comme un seul homme hors de la tranchée pour foncer vers l'ennemi, tirant au jugé sur les orks tentant de s'enfuir. Peu d'entre eux arrivèrent à la ville, mais une fois qu'ils l'avaient atteint, ils se jetèrent derrière les sacs de sables placés sur les bords de l'entrée, et les orks cachés dans les bâtiments se mirent à déchaîner un déluge de feu sur la Garde Impériale ; il y avait des orks avec des automatik' à presque toutes les fenêtres, quand ce n'était pas des bolters lourds ou des canons lasers volés qui y étaient déployés.

Beaucoup de gardes, qui s'étaient réjouis trop tôt, furent fauchés lors des premiers instants ; les autres se couchèrent et partirent s'abriter derrière les carcasses de chars et dans les cratères creusés par les Basilisks. Ceux qui tentèrent de rejoindre la tranchée ne l'atteignirent jamais. Les Leman Russ manœuvraient pour permettre aux gardes de s'abriter derrière eux, mais ils ne tenaient pas plus longtemps sous le feu des canons lasers et des Leman Russ que les Orks avaient volés dans les hangars de Dathis. Ils avaient également placés des hellhounds devant l'entrée de la ville, pour dissuader les gardes trop téméraires de s'en approcher.

- Putain les cons ! Foncer joyeusement sur une place forte ennemie, sans prendre le temps d'installer des défenses ! s'énerva Jim
- On pouvait pas savoir qu'il y avait des peaux-vertes qui nous attendaient.
- C'était pas évident ? Putains de plaines, en plus y a pas un seul endroit où se planquer !
- Calme-toi et essaie de buter un maximum d'Orks !

Jim réprima un sarcasme avant de se remettre à essayer d'avoir les servants d'armes lourdes ennemis ; il jura en constatant qu'à chaque fois qu'il en abattait un, il était immédiatement remplacé. Dom, de son côté, s'était plaqué contre la carcasse du véhicule ork derrière lequel ils se trouvaient, en tirant parfois à l'aveuglette pour répondre à la multitude de balles qui s'abattaient sur le châssis. En regardant du côté opposé au combat, il remarqua que personne n'était resté dans la tranchée pour servir d'arrière-garde ou pour couvrir le reste de l'armée, toutes les forces restantes avaient été engagés dans l'assaut final ; encore un excès de zèle du commandant. Ce genre d'erreur avait déjà coûté la vie à de nombreux gardes lors des batailles précédentes, et Dom espérait vraiment qu'il finirait par être viré. Son attention fut soudainement attiré par des points au loin, qui grandissaient tout en se rapprochant d'eux. Dom donna un coup à Jim, dont le tir se perdit dans le ciel.

- On a pas demandé de renforts...

Jim se retourna et vit les contacts se rapprocher dangereusement vite. Sans réfléchir davantage, il hurla :

- On est pris à revers !

Au même moment, un bruit horriblement strident emplit l'air, tandis que d'étranges véhicules sortaient de la ville, de part et d'autre des positions Orks. Ces véhicules anti-gravité, apparemment des esquifs, étaient d'une noirceur sinistre et étaient recouverts de lames plus ou moins ensanglantés, à l'instar des armures des soldats qui se tenaient dessus. Ce bruit semblait venir des moteurs de certains et, en un rien de temps, les nouveaux arrivants sautèrent au sol et ouvrirent le feu sur la garde impériale. Avant même avoir eu le temps de se repositionner pour contrer l'assaut, de nombreux gardes périrent sous une grêle de projectiles cristallins. Une seconde vague de guerriers sortit de la ville : ceux-ci volaient sur des surfs anti-gravité, la plupart d'entre eux ne tenant aucune arme.

N'ayant aucun endroit où se cacher, Dom et Jim posèrent tous deux un genou au sol et se mirent à tirer sur leurs adversaires ; quelques uns furent touchés, mais leur riposte ne se fit pas attendre. Les ennemis ne cessaient pas de bouger, sans pour autant perdre de précision, et Dom avait du mal à les toucher. Il se coucha pour éviter une rafale de projectiles, dégoupilla une grenade et la lança dans le groupe qui s'approchait de lui ; deux ennemis furent tués et le bras droit d'un autre fut lacéré par les éclats. Ce dernier redoubla de fureur et se mit à courir vers Dom, qui ne parvint pas à se lever assez vite pour éviter le corps à corps. Celui-ci n'eut quand même pas lieu puisque le guerrier fut atteint par une rafale de bolter lourd tirée juste à temps par un Leman Russ. Le char lourd se plaça de façon à protéger Dom et Jim des tirs des Orks comme de ceux de leurs nouveaux ennemis.

Jim épaula son lance-plasma pour tenter d'abattre les artilleurs des véhicules anti-gravité ; ceux-ci étaient équipés de canons tirant des rayons d'un noir de jais, décimant l'infanterie comme les blindés. Jim réussit à avoir une de ses cibles après quatre tirs ratés, et voulut se plaquer contre le Leman Russ le temps que son arme refroidisse. Mais il n'en eut pas le temps, puisqu'un de ces rayons de ténèbres, tiré par un autre véhicule, le toucha. Jim se désintégra intégralement en une seconde, après un hurlement déchirant, et le Leman Russ fut rapidement détruit par un second tir, projetant Dom quelques mètres plus loin. Celui-ci, sonné, essaya de se lever mais, quelques instants après être tombé, il sentit quelque chose l'agripper par le bras ; il tenta de se débattre, mais le guerrier sur son surf le plaquait maintenant fermement contre sa poitrine tandis qu'il s'envolait loin de la ville et du combat. Pour calmer le garde, il lui entailla le bras gauche avec une lame fixée sur le dos de sa main droite.

Dom cria, mais fut soudain envahi par un profond sentiment de fatigue, et s'endormit rapidement malgré ses efforts pour rester éveillé.
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MessageSujet: Re: Au nom des dieux noirs   Au nom des dieux noirs Icon_minitimeMar 15 Juil - 1:26

Une forte douleur au bras réveilla Dom. Tandis qu'il reprenait petit à petit connaissance, il découvrit avec horreur la salle dans laquelle il se trouvait : il s'agissait d'une salle circulaire, de taille moyenne, bien éclairée malgré l'absence apparente de lampes. Les murs comme le sol étaient tapissés de trainées de sang plus ou moins fraîches, et sur les murs avaient été accrochés des morceaux d'humanoïdes : un bras humain dont toute la peau avait été arrachée, une jambe ork sur laquelle une multitude de clous avaient été plantés. Il y avait aussi une main bleue ciel, provenant d'un xenos que Dom ne connaissait pas, qui semblait avoir été dévoré par des insectes : il ne restait plus beaucoup de chair, et on voyait parfaitement les os. Le garde, quant à lui, avaient les mains et les pieds enchainés à ce qui ressemblait à une table d'opération.

Dom serra les dents alors qu'il sentit à nouveau une vague de douleur sur son bras gauche. En le regardant, il constata que l'état de la blessure que le guerrier lui avait infligé s'était aggravé ; un mélange de sang et de pus en sortait lentement mais régulièrement, la chair alentour avait commencé à pourrir et le bras avait adopté un teint blanchâtre. En essayant de bouger, il remarqua qu'il ne pouvait plus bouger ce bras, ses muscles devaient avoir été atteint. Et même s'il pouvait encore le contrôler, il était de toute façon trop solidement attaché pour pouvoir se mouvoir.

Il sursauta en entendant la lourde porte métallique devant lui s'ouvrir en grinçant, pour laisser entrer un grand individu, au visage sombre et ridé, et dont la longue chevelure était aussi noire que ses yeux et sa longue robe. Celle-ci était ornée de quelques crânes, mais restait relativement simple. Ce personnage était suivi d'un guerrier, en armure mais sans casque, qui posa au sol un petit appareil qui ressemblait à un transmetteur. Une fois sa tâche accompli, il se posta près de la porte, tandis que l'autre être fixait Dom d'un regard froid. Il posa une question :

- Tu t'appelles Dom Nand, n'est-ce pas ?

Il parlait dans une langue étrange, mais l'appareil au sol traduisait automatiquement ses paroles. Dom ouvrit la bouche pour parler, mais malgré ses efforts, la terreur empêchait tout son de sortir de sa bouche. Il hocha la tête en tremblant, tout en évitant de regarder le xeno.

- Je vais te poser quelques questions. Je connaîtrais la réponse de certaines d'entre elles, alors n'essaie pas de mentir si tu ne veux pas faire partie de la décoration.

Le garde hocha à nouveau la tête. L'interrogateur fit un bref signe de tête, à la suite duquel le guerrier s'approcha du garde, qui ferma les yeux, plus effrayé qu'il ne l'avait jamais été. A sa grande surprise, le xeno détacha ses chaines et lui fit signe de s'assoir sur la table, face à l'autre. Dom s'éxécuta, et baissa les yeux devant celui-là, essayant de ne pas prêter attention au sang.

- Je suis le Grand Voïvode Leshrac, de la cabale des Ombres.

Dom continuait d'hocher la tête ; le Grand Voïvode avait bien compris que dans son état, il n'était plus dangereux, d'autant plus que le poison qui lui avait été injecté l'empêcherait de tenter quoi que ce soit.

- Quelle était ton activité avant d'arriver ici ? Tu as toujours fait partie de l'armée de ton peuple ?

Le garde secoua la tête. Ses lèvres bougèrent sans produire de son, tandis qu'il essayait de dire quelque chose tout en fixant un point sur le sol.

- Je... j'ai... j'ai été explorateur.
- Ah bon ? Et qu'est-ce que tu explorais ?
- Le ... le bâtiment... les ruines sous la planète. C'est vrai, je vous jure !
- Je te crois. Tu connais bien ces ruines ? Jusqu'où es-tu allé ?
- Je... je dois aider l'Adeptus Mechanicus, mais je sais pas grand chose. Si je le savais je vous le dirais, c'est vrai !
- Je te demande jusqu'où tu es allé.
- Il parait qu'on est près du but. En fait, l'Adeptus Mechanicus pense que c'était un temple qui s'organisait autour d'une pièce principale, où il y aurait un trésor, une importante technologie, un truc comme ça.
- Tu connais bien ce temple ? Tu pourrais nous y guider. Bien entendu, en échange, je te donnerais un antidote, et je ne te ferais aucun mal.

Comme pour appuyer les propos du Grand Voïvode, la douleur au bras reprit. Mais elle était presque étouffée par la vive lueur d'espoir qui venait de naître en Dom ; il s'était attendu à être torturé à mort, ou être un esclave executant les pires tâches que ces xenos avaient à lui confier, mais certainement pas à leur servir de guide avant d'être libéré. Et ce n'est pas comme s'il devait trahir ses camarades, il avait juste à aider ces xenos à traverser un vieux temple. Il regarda son interlocuteur, puis hocha la tête avec bien plus d'assurance qu'avant. Celui-ci parut satisfait, puis il esquissa un bref sourire.

Un autre guerrier pénétra dans la salle, et s'adresser avec inquiétude à son chef, sans remarquer tout de suite que ses paroles étaient traduites :

- Grand Voïvode... Un autre ennemi vient d'entrer dans le secteur...

Le second guerrier s'empressa de désactiver le traducteur tout en lançant un regard noir à Dom, dont les yeux repartirent immédiatement fixer le sol. Le Grand Voïvode posa une question et fixa le guerrier. Celui-ci hésita, comme s'il n'osait pas donner la réponse, puis lâcha timidement quelques mots. Le chef eldar noir ne répondit rien, mais son visage, que Dom se risquait à observer, laissait apparaitre une rage contenue. Il attendit quelques temps, pour se calmer, puis dit quelque chose au garde qui surveillait Dom avant de partir, suivit de près par l'autre.

Le bras en bon état du garde impérial fut agrippé par le guerrier, qui l'emmena hors de la salle. Et tandis qu'il était transporté, il se demandait quel pouvait bien être ce nouvel ennemi. Même s'il espérait de tout son cœur qu'il s'agirait des Space Marines, il était assez réaliste pour savoir que ce n'était pas eux...


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Logan stoppa tout mouvement dès qu'il entendit des bruits de pas près de lui. Il était situé à un mètre à gauche de la porte, et espérait que les ténèbres dans laquelle la pièce était plongée le couvrirait. Il cessa de respirer alors que l'Ork passait devant lui, sans le voir. Il n'attendit pas plus longtemps avant de l'égorger, tout en retenant le cadavre afin qu'il ne fasse pas trop de bruit en tombant. Puis il le traina vers un coin, avant de retourner vers les escaliers pour monter au sommet de l'immeuble.

Logan faisait partie de l'Elite de Telos, qui était constitué des meilleurs soldats du monde forge, et qui venait remplacer les troupes de choc classiques. Ils étaient divisés en deux catégories distinctes, assaut et infiltration. Il faisait partie de ce dernier corps, réputé pour une discrétion sans égale, et qui se voyait le plus souvent confié des missions de sabotage ou d'assassinat. Mais cette mission était plutôt spéciale. Logan agissait seul, alors qu'il travaillait habituellement avec un ou deux coéqupiers, et son objectif était juste de surveiller les Orks. Après le massacre d'une importante armée de la Garde Impériale lors de l'assaut raté sur Dathis, le haut commandement voulait concentrer ses efforts sur l'élimination des nouveaux xenos, qui avait été identifiée comme étant des Eldars Noirs, et la mission de Logan était de s'assurer que les Orks ne représentaient plus de véritable menace ; ou sinon, d'éliminer leur nouveau chef afin de les désorganiser.

Il avait réussi sans problème à infiltrer la ville en ruine, et avait atteint un immeuble en haut duquel il devrait avoir une vue sur la majeure partie de la ville, dont la place centrale, où les Orks se réunissaient en ce moment. Ses pas le menèrent jusqu'au dernier étage, et il entendit trois Orks discuter en riant bruyament. Ce son provenait de quelques salles plus loin, et Logan se rapprocha lentement. Il ne pouvait pas les abattre tous en même temps, l'un d'eux aurait forcément le temps de tirer ou au moins de hurler, et il serait repéré. Il ne pouvait qu'attendre et espérer qu'ils finiraient par se séparer.

Et il resta vingts minutes à sa position près des escaliers, à attendre que l'une des peaux-vertes ait soudainement envie d'aller se promener. Ce qui n'arriva pas.
Vingts autres minutes s'écoulèrent, pendant lesquelles Logan s'occupait en écoutant les discussions stupides et sans intérêt des xenos.

- Bon, j'ai envie de bouffer quelque chose les boyz, bougez pas je ramène de la chair.

L'infiltrateur fut soulagé d'entendre ceci et se tint prêt, tandis que l'Ork vivait ses dernières secondes. Celui-ci arriva juste devant les escaliers, passant sans le savoir à un mètre devant son assassin, et fit la moue en se rappelant qu'il était au dernier étage.

- En...

Sa gorge fut tranchée avant qu'il ait eu le temps de continuer, ce qui inquiéta évidemment les deux autres. Logan posa encore le corps devant lui, mais ne le traina pas, de peur de faire du bruit. Le cadavre était de toute façon hors du champ de vision des deux autres. Ceux-ci prirent leurs armes et se dirigèrent d'un pas prudent vers l'escalier. L'élite rengaina promptement son couteau pour prendre son pistolet silencieux, et visa en direction de l'endroit d'où viendront les deux orks pour se préparer à les tuer aussi rapidement que possible. Ils arrivèrent en même temps, mais seul le second parvint à voir, au milieu des ténèbres, un canon pointé sur lui. Il n'eut pas le temps de réagir, et les deux xenos se retrouvèrent bientôt à terre, se vidant de leur sang.

Logan enjamba les corps, et partit se poster à la fenêtre de la salle où se trouvaient les Orks. Il aurait voulu éteindre les lumières pour être sûr que personne ne remarque qu'il s'agissait d'un homme, mais il risquait d'attirer l'attention en faisant ça, et il était de toute façon assez haut pour ne pas être reconnaissable facilement. Il s'allongea et prit ses jumelles pour observer la scène. Un ork en armure se tenait sur une estrade, constituée de morceaux de pierre en tout genre, et avait l'air de faire un discours. Il était à plus de quatre cents mètres, et il était impossible d'entendre ce qu'il disait d'ici. Mais il avait l'air de captiver la foule, et il allait surement devoir être éliminé.

L'infiltrateur activa son communicateur radio.

- Un à Q.G. , suis en position. Un ork, qui a l'air d'être le nouveau chef, est en train de galvaniser ses troupes. Autorisation d'ouvrir le feu ?
- Q.G. à un, accordé. Terminé.

Logan prit donc son fusil de sniper, et engagea un chargeur de munitions perforantes ; il ne voulait pas que son tir soit arrêté par l'armure de sa cible. Il régla la lunette et commença à viser, mais n'eut pas besoin de faire feu.
Une série d'explosions tomba en plein cœur du groupe, puis finit par frapper le nouveau Big Boss. Logan reconnaissait un tir orbital ; celui-ci avait fait beaucoup de dégats, et bientôt, un imposant vaisseau de transport arriva au-dessus de la place. Des hauts-parleurs placés sur ce vaisseau se mirent à délivrer un message :

- Vous êtes vaincus, vos chefs sont morts, et votre armée est réduite. Rendez-vous, et vous serez intégrer à la Troisième Grande Compagnie des Iron Warriors, aux côtés de laquelle vous pourrez combattre votre ennemi juré, l'Imperium !

Le vaisseau atterrit, ouvrit une grande rampe qui déversa de nombreux soldats et véhicules blindés. Ils ne rencontrèrent aucune résistance ; les Orks étaient totalement pris au dépourvu, et dans le doute, avaient décidés de ne pas se battre. Logan réactiva son communicateur.

- Un à Q.G.. Un évènement imprévu vient de se produire.
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MessageSujet: Re: Au nom des dieux noirs   Au nom des dieux noirs Icon_minitimeMar 15 Juil - 1:28

Debout, le dos au mur, Leshrac regardait les indicateurs de la carte tactique changer de couleur pour refléter la capture de la ville de Dathis par les forces du Chaos. Ne pouvant plus contenir sa colère, il envoya un coup de poing aux écrans de contrôle, heureusement assez résistants pour n'en être pas affectés. Ce n'était que maintenant que le Grand Voïvode se rendait compte de sa bêtise ; il était évident que le Chaos chercherait à l'empêcher d'attendre son but, mais la découverte qu'il avait fait l'avait tellement réjoui qu'il avait été aveuglé. Heureusement, sa cabale était devenue suffisamment importante pour pouvoir se défendre efficacement contre ces guerriers avant d'enfin trouver l'artefact. Vu tout ce qu'il impliquait, il n'avait pas le droit à l'échec.

Il y a très longtemps, les Eldars étaient un peuple particulièrement puissant, leur empire s'étendait à presque toute la galaxie, et plus rien ne leur était impossible. Mais plus le pouvoir est grand, plus le risque de
corruption est fort ; c'est ainsi que de plus en plus d'Eldars, possédant tout ce que l'on peut désirer d'un point de vue matériel, se mirent à rechercher le plaisir. Le plaisir pur et simple, sous toutes ses formes. Ainsi commença une quête d'émotions fortes, une ère de débauche, tandis que cette fièvre gagnait petit à petit toute la population. Certains furent assez lucides pour sentir qu'un tel comportement ne pouvait mener qu'à la catastrophe, et partirent dans de gigantesques vaisseaux-mondes, dont ceux qui n'ont pas été détruits errent désormais dans la galaxie, luttant pour leur survie.

Ceux qui étaient restés furent en grande partie décimés dès que leur folie fut assez grande pour donner naissance à un Dieu du Chaos, Slaanesh; son arrivée engendra une énorme explosion psychique qui détruisit en quelques secondes le plus puissant empire de la galaxie. Ceux qui réussirent à survivre furent maudits par le chaos, pervertis par le prince des excès. Et c'est de là que viennent les Eldars noirs, des pillards dispersés dans la galaxie, ayant pour seul refuge Commoragh, une planète sinistre et plongée dans l'anarchie, perdue dans l'Oeil de la Terreur. Ses habitants sont devenus trop égoïstes pour s'unir, trop vicieux et sadiques pour réussir à créer quoi que ce soit de bon, même pour eux. Ils ne vivent plus que pour semer la mort et torturer les pauvres créatures qui sont tombés entre leurs mains ; aucun Eldar noir n'est choqué par ce qu'il est devenu, aucun n'a envie de retrouver la noblesse que sa race avait eu un jour.

Aucun sauf Leshrac. Celui-ci semble être le seul assez lucide pour être profondément attristé par le sort de son peuple, et cherche depuis très longtemps un moyen de lever la terrible malédiction qui l'oppresse. Il ne peut pas supporter que, pour les autres races de la galaxie, les Eldars noirs ne soient que des pillards pervers. Le Grand Voïvode lutta longtemps pour changer la mentalité des membres de sa cabale tout en faisant d'intenses efforts mentaux pour éviter de devenir comme eux, mais rien n'y a fait, et les Ombres ne valent pas mieux que les autres. Mais un prisonnier eldar, peut-être autant par pitié que pour éviter la torture, apprit à Leshrac que sur Telos, qui est ce que les humains appellent un monde forge, abrite un ancien temple eldar dans lequel se cache un artefact très puissant qui a été élaboré pour lutter contre le chaos ; il a été conçu pour n'être utilisable que par un eldar, et devait servir à purifier instantanément toute la race au cas où la corruption du Warp commencerait à la ronger ; mais lorsqu'il aurait pu être utile, tout le monde avait oublié son existence, et il n'est revenu que récemment dans les mémoires. Au fil du temps, le temple a été enseveli, mais il semblerait que les Mon-keigh aient commencés à l'explorer.

Le Grand Voïvode avait immédiatement rassemblé sa cabale pour aller chercher cet objet, et dans son empressement, il ne lui était même pas venu à l'esprit que le Chaos ferait tout pour l'empêcher de se libérer. Mais Leshrac ferait tout ce qui était en son pouvoir pour retrouver l'artefact.

La vitesse était primordiale. Les seules entrées accessibles du temple se trouvaient en périphérie de la ville de Thule, qui se trouvait à peu près à mi chemin entre Dathis et Abregado, la capitale de la planète. D'après les espions, Thule abrite de nombreuses usines, et est donc bien gardée ; cependant, il est possible que pour contrer la menace du Chaos, les Mon-keigh affaiblissent un peu les défenses du temple pour réunir leurs forces à l'autre côté de la ville, en direction de Dathis.

Leshrac alla voir l'un de ses subordonnés, qui était en train d'observer la carte sans paraître très concentré.

- Réunis nos hommes, nous devons partir pour le temple au plus vite.
- Tout de suite, Grand Voïvode. Nous n'avons pas encore fait beaucoup de prisonniers ici, ne devrions-nous pas lancer encore quelques raids ? Il faut que les guerriers puissent se détendre après les durs combats que vous nous avez promis.

Le seigneur eldar noir fulmina ; il détestait que l'on conteste ses décisions pour ce genre de prétexte.

- Je vous ai dit que nous partons tout de suite au temple ! Cela dit, si vous tenez tant que ça à ce que les hommes aient des prisonniers, je peux vous confier au tourmenteur, je suis sûr qu'il saura quoi faire de vous...
- Nous allons au temple, compris Grand Voïvode.
- Je préfère ça.

Après le départ de l'officier, Leshrac se remit à scruter la carte tactique. Il y avait deux possibilités : soit le chaos décidait de prendre la ville avant d'aller vers le temple, auquel cas ils auraient suffisamment de temps pour activer l'artefact, soit ils contournaient tout simplement Thule pour atteindre directement le temple, et il y aurait alors des chances pour qu'ils arrivent en même temps que les Eldars noirs. Le Grand Voïvode n'avait pas la moindre idée de ce qu'ils préfèreraient, mais priait pour que sa première hypothèse soit la bonne...


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Le commandant Gaviel Itreas était venu observer de ses propres yeux le déroulement des opérations défensives ; les esclaves travaillaient toujours mieux lorsqu'ils sentaient sur eux le regard de leur chef. L'installation se passait assez vite, les marques de la bataille qui avait eu lieu entre l'Imperium et les Orks devant Dathis avaient presque disparus, et les misérables barricades orks avaient été remplacés par de véritables positions fortifiées, tandis que des tranchées étaient creusées devant la ville, juste devant les positions prévues pour les armes fixes, telle que l'artillerie et les canons antichars lourds. Itreas avait clairement indiqués sur quels endroits de la tranchée les bunkers seraient construits ; ils serviraient de positions sûres si jamais les tranchées devaient être temporairement abandonnées. C'était une aubaine que les Orks aient été aussi faibles au moment de leur arrivée, car leur force naturelle leur permettait d'appuyer efficacement les autres esclaves pour les préparatifs ; de plus, ils étaient plus endurants et pourraient faire office de chair à canon pendant plus longtemps.

Itreas ne remarqua l'arrivée d'Erenas qu'au dernier moment, le vacarme ayant couvert ses bruits de pas. Le lieutenant semblait aussi enjoué que d'habitude, toujours excité à l'approche d'une bataille.

- Alors, commandant, quel est l'objectif ?
- On va d'abord fortifier Dathis, avant de nous diriger vers Thule pour prendre le contrôle de la ville.
- Compris ! Ensuite ?
- Eh bien je suppose que le Maitre de Forge va nous demander de prendre le contrôle de la capitale, que nous transformerons en forteresse, avant de nous lancer à la conquête du reste de la planète. Comme d'habitude...
- La planète est bien défendue, les batailles seront intéressantes !
- Arrivé à un certain âge, vous ne trouverez plus aucune bataille intéressante.

Erenas se contenta d'hausser les épaules avant de repartir. Ce lieutenant était le fruit des usines génétiques de Medrengard, qui permettaient de remplacer les Marines morts au combat par de nouveaux, grâce au potentiel génétique conservé de la Légion ; il ne devait pas avoir plus d'un millénaire d'âges, et était donc très jeune par rapport à Itreas, qui était déjà dans la Légion alors qu'elle se battait encore pour l'Imperium. Il se demandait parfois comment lui et d'autres Iron Warriors faisaient pour vivre aussi longtemps, mais peut-être était-ce simplement l'influence du Chaos. Contrairement à Erenas, qui abordait chaque victoire avec une profonde satisfaction, Itreas ne s'en réjouissait pas. Leurs agissements ne valaient rien, pas plus que ceux de l'Imperium. Il savait très bien que l'affiliation d'une de nombreuses planètes de l'univers ne changerait pas grand chose.

Itreas avait déjà vu trop de batailles, et tant de victoires dénues de sens. Peut-être qu'à force, l'Imperium succomberait aux attaques de ses nombreux ennemis, mais même dans ce cas peu probable, cela ne changerait rien. La race humaine survivrait tant bien que mal, et son anarchie ne durerait que quelques temps, avant qu'un despote ne la réunisse à nouveau en un système autocratique et cruel, qui tourmenterait aussi bien les Xenos que son propre peuple. Il fut un temps où l'Imperium était encore noble, où il était dirigé par un empereur désireux de réunir l'humanité afin qu'elle puisse faire face aux menaces xenos. Même s'il s'agissait déjà d'un empire, le système valait encore la peine que l'on se batte pour lui ; mais c'est au moment où l'ambition d'Horus devint trop grande que tout a basculé.

Peut-être qu'il n'aurait pas fallu écouter ce traître, mais personne parmi les Iron Warriors, pas même Perturabo, ne pouvait prévoir ce que serait l'univers lors du 41ème millénaire. Trahir l'Empereur était certainement une erreur à l'époque, mais maintenant, l'Imperium devait être combattu. Mais les légions du Chaos, aussi puissantes soient-elles, ne restaient qu'une poussière dans l'univers, et si il y a bien une chose qu'Itreas a apprit pendant dix mille ans, c'est que le destin suit toujours son cours, et qu'il n'est pas assez puissant pour le changer. Il ne peut que continuer à se battre en étant patient, en espérant qu'avec le temps, les choses puissent changer.

Le bruit des chenilles d'un char attira l'attention du commandant. Il se retourna pour voir arriver une colonne de chars Predator ; ceux-ci traversèrent les plaques de métal disposées au-dessus de la tranchée, et se mirent en position. Si jamais la Garde Impériale tentait quoi que ce soit, elle serait immédiatement repoussée ; mais bien sûr, l'assaut n'aurait pas lieu tout de suite. Thule se trouvait à environ cent cinquante kilomètres d'ici, et seules quelques positions d'artillerie arrivaient à l'atteindre, ce qui signifiait qu'une fois les défenses de Dathis prêtes, il allait falloir progresser d'au moins cinquante kilomètres pour pouvoir bombarder efficacement la ville. Et à partir du moment où le premier obus tombera sur les défenses impériales, ce sera le début de la fin pour Telos.

Et une nouvelle planète subira les affres d'une guerre qui dure depuis bien trop longtemps, et qui a perdu tout son sens au fil du temps.
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MessageSujet: Re: Au nom des dieux noirs   Au nom des dieux noirs Icon_minitimeMar 15 Juil - 1:32

Après de longs travaux, le dispositif défensif de Thule, qui s'étendait jusqu'à un kilomètre devant la ville, était enfin prêt. Le sergent Syn Lyfas était assis sur un banc, dans un des bunkers en plastobéton de la première ligne de défenses, soulagé qu'il ne reste plus aucune arme lourde à installer. Le capitaine Axim était installé à côté de lui, et semblait perdu dans une profonde réflexion, tandis que Hank était en train d'astiquer son fusil laser avec un vieux chiffon. Tandis que le premier était un vétéran endurci, on voyait bien à l'attitude nerveuse du second qu'il n'avait pas encore connu son baptême du feu. Ne voulant pas que ce dernier instant de calme avant la tempête ne soit gâché par une atmosphère tendue, Syn plaisanta :

- Tu sais, je crois que nos ennemis t'en voudront pas si tu les affrontes avec des armes sales.

Hank haussa les épaules, et se contenta de lâcher le chiffon avant de poser son fusil contre le mur, à côté de lui. Après quelques secondes d'inactivité, il commença à ronger ses ongles.

- Essaie de te calmer ; t'auras qu'à rester près de nous et tout se passera bien.
- Non, on est en première ligne, on sera les premiers à crever. Et puis je m'attendais à me battre contre des Orks moi, par contre le Chaos !
- Comment tu veux qu'ils passent avec tout ce qu'on a installé ?
- Je sais pas, ils appellent des démons...
- Commence pas à dire n'importe quoi !
- Les démons n'existent pas, fit un Axim énervé.

Les deux autres tournèrent brusquement la tête vers leur capitaine, surpris tant par son intervention soudaine que par le ton qu'il avait employé.

- Je ne sais pas d'où viennent ce genre de conneries, poursuivit-il. J'ai combattu le chaos pendant de nombreuses batailles, lors de la libération d'une planète corrompue, je n'en ai jamais vu un seul. Et pourtant ils avaient des sorciers.
- Vous vous êtes battus contre des Marines du Chaos ? demanda le bleu sans cacher son admiration
- Il n'y en avait pas non, mais je suppose qu'ils se battent de la même façon. Tout ce que je peux vous dire, c'est qu'ils sont imprévisibles, particulièrement sauvages au corps à corps et assez... instables. Sinon, un conseil : réglez le niveau de charge de vos fusils au maximum, leurs armures sont résistantes.
- Comment vous pensez que ça suffira ?
- J'ai combattu avec l'Adeptus Astartes une fois, comme ils ont les mêmes protections, je les connais.

Comme cette dernière réplique avait une fois de plus suscitée l'admiration chez Hank, qui s'empressa de demander des informations sur les légendaires Space Marines, Syn partit se dégourdir les jambes. Le bunker, comme tous les autres de la ligne, était inclue dans une longue tranchée sur laquelle donnaient les deux sorties. Les parois de cette tranchée avaient été renforcés par des plaques d'acier, pour éviter des effondrements, et on trouvait régulièrement de petites alcôves où étaient entreposées des munitions. Syn s'appuya sur le rebord orienté vers les positions ennemies, trop éloignées pour être visibles. Mais ce n'était pas cela qui intéressait le garde.

Il observait le coucher de soleil ; la nuit approchait, et l'astre ardent avait une magnifique teinte qui se perdait sur tout l'horizon, créant un dégradé allant de l'orange vers le bleu. La plupart des nuages étaient de l'autre côté, crachés par les cheminées des nombreuses usines, mais semblait s'être éloigné juste pour permettre à Syn d'admirer quelque chose qu'il ne verrait peut-être plus jamais. Mais la bataille n'était peut-être pas aussi proche qu'il le pensait, après tout, même le chaos aurait bombardé leurs positions avant de lancer l'assaut, et pourtant, pas un seul obus n'était tombé sur leurs défenses. L'ennemi ne s'était manifesté que par l'intermédiaire d'un avion de reconnaissance vers midi, rapidement abattu par la DCA impériale. Depuis, rien. Il était impossible qu'ils soient en train d'essayer de les contourner, le capitaine lui avait dit que des Thunderbolt s'assuraient régulièrement que l'ennemi n'avait pas bougé. Malheureusement, ils avaient eux aussi de puissants appareils de DCA, et il était donc impossible d'aller voir ce qu'ils préparaient.

Syn pouvait goûter au calme, en attendant que la tempête ne s'abatte sur lui. Contrairement à Hank, il faisait confiance à leurs imposantes défenses pour repousser les ennemis ; et quand bien même ils arriveraient trop près, le sergent et les autres se replieraient en empruntant les souterrains qui rejoignaient les lignes de défenses secondaires, avant de verrouiller les portes blindées.

Le bruit d'une explosion lointaine mais particulièrement violente éveilla soudain l'attention de tous les gardes postés ici. Inquiet, Syn retourna dans le bunker et partit voir Axim, qui se trouvait à côté du bleu paniqué.

- Qu'est-ce que c'était ?
- C'est le bruit d'un obusier, ils se reconnaissent assez facilement. Celui-ci était très loin, mais vu la violence de l'explosion, je crains le pire...
- Il faut se planquer, cria Hank
- Inutile, répliqua fermement le capitaine. On sait pas où ça va tomber, et si ça tombe près de nous, on mourra de toute façon. Tout ce qu'on peut faire maintenant c'est prier l'Empereur en...

Il s'arrêta de parler et frissonna en entendant un sifflement dans le ciel ; plus personne n'osait parler, tous guettaient la lente chute de l'obus.

- Bouchez-vous les oreilles et ouvrez la bouche, cria le capitaine de façon à être entendu de tous les gardes alentour.

Cinq secondes plus tard, l'obus tomba à droite de leur position, derrière la tranchée. Syn sentit une forte douleur au niveau de ses oreilles au moment fatidique, et celle-ci se mirent à siffler si fort qu'il lui était devenu impossible d'entendre quoi que ce soit d'autre. La terre trembla sous ses pieds, et il tomba à genoux. Des mains le tirèrent pour le remettre debout, dos au mur, et tandis qu'il reprenait ses esprits, il vit le capitaine donner ses ordres aux gardes encore sonnés. A son grand soulagement, Syn n'était pas devenu sourd, et le sifflement, quoique toujours présent, se fit moins fort, et il put à nouveau entendre ce qui se passait. Des gardes impériaux proches hurlaient, brûlés par le souffle de l'explosion, mais de nombreux autres étaient morts sur le coup. Le sergent risqua un regard à travers la sortie du bunker.

Toute une section de la première ligne de défense avait disparue : les débris des bunkers étaient éparpillés, une grande partie de la tranchée s'était effondrée sur les gardes qui s'y trouvaient, ceux-ci ayant de toute façon été emportés par l'explosion. Toutes les caisses de munitions avaient pris feu, ce qui s'ajoutait au spectacle de dévastation et de mort. Derrière la tranchée se trouvait maintenant des restes de chars brûlés, qui avaient été placés là avec d'autres unités d'infanterie pour couvrir la première ligne. Les troupes restaient en réserve plus près de la ville se mobilisaient à la hâte pour combler le vide.

Le capitaine reposa une radio pour s'adresser à ses hommes :

- On doit rester en place mais nous tenir près à rejoindre la... la zone détruite si l'ennemi s'y dirige.
- Des Orks ! s'exclama un garde regardant à travers la fente du bunker

Axim fut le premier à aller vérifier cette information en rejoignant le garde. En effet, de nombreux Orks se dirigeaient vers eux, mais il n'étaient pas seuls : des hommes portant des vêtements grisâtres et armés pour la plupart de fusils lasers les accompagnaient, certainement des adorateurs du Chaos. Au lieu de faire un assaut groupé sur une position, leur force s'étendait sur une longue ligne, qui évitait étrangement l'endroit où l'obus était tombé. Les gardes impériaux commencèrent immédiatement à rejoindre les positions d'armes lourdes et à se déverser dans la tranchée pour contre l'assaut ennemi. Syn se dirigea vers l'un des trois bolters lourds du bunker, tirant dans le tas tandis que Hank alimentait l'arme en munitions.

Les ennemis les plus proches tombèrent rapidement sous les tirs simultanés de plusieurs dizaines de bolters lourds, et un nombre incalculable de fusils lasers. Il y eut plus d'une centaine de morts dès les premières secondes, ce nombre étant limité en raison de la tendance qu'avaient les gardes à prendre les mêmes cibles et donc à gâcher des munitions. La vague d'assaut fut stoppée net par un tel massacre, et la plupart des ennemis suivants plongèrent au sol pour se coucher derrière les tas de cadavres qui s'amoncelaient, même si d'autres étaient encore assez fous pour continuer à courir, ce qu'ils ne firent pas très longtemps. Certains des ennemis allongés tentèrent de quitter leur couvert juste le temps de tirer, mais la plupart des têtes étaient explosées dès qu'elles étaient à découvert, et ils durent bien vite se contenter de tirer à l'aveuglette par dessus les murailles de chair qui les protégeaient.

Les servants des bolters lourds tiraient sur les tas de cadavres dans l'espoir que le choc les renverserait, mais les ennemis derrière les tenaient fermement en place. Axim, qui s'était jusque là contenter d'observer, alla équiper un canon laser jusque là laissé vacant pour tirer sur les tas en question ; la force de l'arme parvenait aisément à vaporiser des corps, ou au moins à éparpiller les tas, laissant ceux qui se cachaient derrière à la merci des armes anti-infanterie. Certains gardes imitèrent leur chef pour déloger l'ennemi, qui commençait déjà à reculer. Plusieurs groupes d'adorateurs trouvèrent plus judicieux de se lever pour courir loin du front, et Syn les prit pour cible en priorité, continuant de tirer avec le bolter lourd tout en tentant de maitriser le recul de moins en moins tenable.

- On les a repoussé ? demanda Hank avec espoir

Syn voulut répondre, mais le choc provoqué par le tir de canons lasers jumelés qui s'abattit juste devant le bunker, à quelques centimètres de son arme, l'envoyé voler contre le mur, et lui firent perdre conscience quelques instants.
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MessageSujet: Re: Au nom des dieux noirs   Au nom des dieux noirs Icon_minitimeMar 15 Juil - 1:32

Syn reprenait conscience petit à petit, et la première chose qu'il ressentit fut un profond mal de crâne ; il voyait flou, et les bruits qu'il entendait lui semblaient être des échos lointains. Il était allongé au sol, près à côté de plusieurs cadavres, et apercevait quatre formes debout à quelques mètres de lui.

Il retrouva bien vite une vision normale et, ne bougeant pas pour éviter d'attirer l'attention, il observa ce qui se trouvait devant lui : les quatre hommes qu'il voyait étaient des adorateurs du chaos tirant au fusil laser. Deux furent mortellement atteint et tombèrent au sol, et les deux autres se mirent à couvert derrière un petit tas de sacs de sable. Ils se trouvaient dans une sorte de long couloir de métal faiblement éclairé par quelques luminoglobes clairsemés, sûrement l'un des souterrains qui reliaient la première ligne de défense à la deuxième.

Le sergent bougea doucement la tête pour chercher près de lui un fusil laser abandonné, mais le plus proche ne se trouvait pas à portée de bras, et il faudrait donc attendre que les hérétiques soient partis avant de s'en saisir. Ses muscles étaient de toute façon encore endoloris.

Deux autres adorateurs rejoignirent la position avec un bolter lourd, et l'un des deux fut abattu d'un tir à la tête alors qu'il tentait d'installer l'arme sur les sacs de sable ; les autres préférèrent rester cacher, laissant le bolter lourd au sol. Des bruits de pas attirèrent l'attention de Syn, qui vit un guerrier massif en armure grise plonger lourdement vers le couvert, derrière les adorateurs. L'un d'eux prit immédiatement la parole, d'une voix hésitante :

- Commandant, on a pas pu avancer, ils se sont retranchés...
- Armes lourdes ?
- Euh, non, ils ont juste leurs fusils, mais...

Le commandant ne répondit pas, il s'empara du bolter lourd, se leva, et pressa la gâchette sans même prendre le temps de viser. Le fait qu'il ne soit absolument pas affecté par le recul très puissant de l'arme témoignait de la force du guerrier. Des hurlements lointains indiquèrent que le Marine avait atteint ses cibles, ce qui ne l'empêcha pas de continuer à vider le chargeur de l'arme, dont le canon fumait de plus en plus. Deux autres guerriers en armures le rejoignirent un peu avant qu'il ne manque de munitions. Le commandant donna quelques instructions brèves, et les adorateurs progressèrent aux côtés des Marines tandis que le commandait repartait.

Syn le suivit du regard, et constata au passage qu'il ne se trouvait qu'à une dizaine de mètres de l'entrée du souterrain, qui donnait sur le bunker dans lequel il se trouvait auparavant, et qui avait apparemment été ravagé. Il se demandait comment il avait pu arriver là ; un garde avait surement essayé de l'emmener avant de se faire abattre. En retournant la tête, le sergent vit que les hérétiques progressaient rapidement ; les adorateurs avaient déjà été abattus, mais les Marines étaient toujours là, lâchant de brèves rafales sur quelques gardes qui s'étaient retranchés derrière une rangée de sacs de sable qui couvrait la largeur du souterrain, qui était longue d'un peu moins de dix mètres

Le sergent se releva difficilement, son corps n'appréciant pas l'effort soudain auquel il était contraint. Syn s'empara d'un fusil laser dont le niveau de charge était plein et, comme le lui avait recommandé Axim, régla le niveau de puissance au maximum. Les deux Marines s'étaient arrêtés, l'un était allongé, l'autre avait un genou à terre et tirait en semi-automatique sur les sacs de sable ; les gardes tiraient à l'aveuglette depuis leurs positions, n'osant plus lever la tête. C'était le moment idéal : Syn mit un genou au sol et visa la tête du Marine qui tirait. Une fois sûr de réussir son coup, il pressa la gâchette. Le tir creusa un trou dans le crâne de sa cible, qui tomba violemment face contre terre. L'autre Marine se releva et se retourna rapidement, mais pas assez pour éviter les trois tirs à pleine puissance qui l'atteignirent au torse, et il tomba à côté de son camarade.

Syn lâcha l'arme, dont le chargeur était déjà vide, et se mit à courir aussi vite que possible vers les positions impériales, avant que des renforts ennemis n'arrivent. Il enjamba les sacs de sable, et ne trouva que trois gardes survivants derrière, qui étaient bouche bée devant leur miraculeux sauveur ; Hank se trouvait parmi eux.

- Ah, Syn, t'as survécu ! Pendant un moment j'ai cru que t'étais mort ! Désolé de t'avoir lâché... ils sont arrivés plus rapidement qu'on pensait et j'ai paniqué...
- C'est normal. Mais qu'est-ce qui s'est passé exactement ?
- Bah...
- Ces salopards avaient envoyés leurs troufions se faire buter pour nous occuper pendant qu'ils s'amenaient dans le trou, reprit un des autres gardes. On avait pas le choix, on s'est barré dans le souterrain. On voulait installer de bonnes défenses, mais ils sont venus plus vite qu'on pensait, et ils nous ont coincés ici.
- Mais maintenant on peut se barrer, non ? fit le troisième garde, inquiet
- Où est Axim ? demanda brusquement Syn
- On a été séparés. Je crois qu'il est parti dans la tranchée, répondit Hank
- Faut verrouiller les portes avant qu'ils reviennent, fit le troisième garde en se levant pour couper court à la conversation.

Les trois hommes se mirent à courir plus loin dans le souterrain. Syn se demandait ce qui pouvait bien être arrivé à Axim ; il était un peu inquiet de le savoir au milieu de la mêlée, mais il savait qu'il s'agissait d'un vétéran et qu'il devrait pouvoir se débrouiller pour survivre.


* * *


En revenant sur le front principal, le commandant Itreas ne fut pas surpris de constater que tout se passait comme prévu. Il avait eu quelques doutes au début de la bataille, puisque le plan suivi était totalement nouveau. En effet, la Troisième Grande Compagnie avait pour habitude, à l'instar du reste de la légion, de procéder à un bombardement intensif des défenses ennemies avant de lancer l'assaut. Mais il s'était avéré avec le temps que cela servait surtout à avertir l'ennemi de l'imminence de l'attaque. Ainsi, ils ont préférés se contenter de l'utilisation d'un seul obus, très puissant, pour créer immédiatement une brèche dans les lignes ennemies. Ensuite, il a suffit d'occuper l'ennemi avec de la chair à canon afin qu'ils puissent tranquillement s'installer en plein cœur de leur dispositif.

Ce qu'il fallait faire maintenant, c'était transformer la brèche en une position fortifiée ; comme prévu, l'ennemi lançait toutes ses forces pour tenter de reconquérir le terrain perdu, et il suffirait de le laisser gaspiller ses hommes contre les défenses impénétrables des Iron Warriors. Cependant, ces défenses n'étaient pas encore en place, et la principale difficulté résidait en ce point : retenir un ennemi ayant un avantage numérique et tactique assez longtemps pour que les esclaves puissent fortifier le secteur. Heureusement, la Garde Impériale avait laissée le front s'enliser, et la bataille se transformait en guerre de positions : l'idéal pour pouvoir tranquillement se préparer.

Gaviel venait d'atteindre la ligne de front ; le fait qu'il ait pu y arriver sans encombres prouvait déjà sa solidité. Il finit par atteindre une plaque de plastobéton de trois mètres de long et d'un mètre et demi de hauteur, sur laquelle deux Marines avaient posés leurs bolters lourds et arrosaient les positions ennemis. Le troisième était accroupi derrière, attendant l'arrivée du commandant, tandis que quelques esclaves consolidaient la base du dispositif en rajoutant de la terre de chaque côté. Il risquaient fort de se faire abattre pendant qu'ils étaient à découvert, mais il y en avait beaucoup d'autres en réserve, et leur remplacement ne prendrait qu'un instant. Le capitaine Iron Warrior exécuta un bref salut devant son commandant, que celui-ci lui rendit rapidement :

- Au rapport.
- En ce qui concerne l'infanterie, on commence à se positionner, j'ai envoyé la majorité des esclaves s'occuper d'une tranchée qui ferait le tour de notre position, on en aura besoin en priorité pour tenir la ligne, mais pour le moment on a aucun problème pour contenir l'ennemi. Pour ce qui est des blindés, le terrain n'est pas un problème, on peut dire que l'obus a bien aplani la zone...

Le commandant se retourna brusquement en entendant les réacteurs d'un avion, beaucoup trop proche d'ici. Un bombardier en piqué impérial fondit sur un Predator qui venait d'arriver, et celui-ci explosa au moment où le missile antichar lancé par l'avion le percuta. Celui-ci remonta juste à temps pour éviter la rafale d'un chasseur du Chaos, qui remonta aussi dans l'espoir de retrouver sa cible. Ce spectacle ne plût évidemment pas au commandant.

- La chasse n'est pas assez efficace. Vous disiez que vous pouviez aisément retenir l'ennemi ?
- Oui, commandant.
- Alors détachez la moitié des esclaves qui s'occupent de la tranchée, et demandez leurs d'établir des batteries antiaériennes lourdes aux positions... A3, D6, E10.

Le capitaine régla son casque afin qu'il affiche la carte du champ de bataille, et acquiesça dès qu'il eut repéré les positions indiquées. Gaviel le laissa transmettre ses ordres tandis qu'il sortait ses jumelles pour observer le champ de bataille. La tranchée était déjà bien entamée, les esclaves travaillaient activement et étaient aidés par les grues montées sur certains rhinos. De leur côté, les Gardes Impériaux restaient sur leurs positions partout. Sauf à un endroit. Gaviel, considérablement énervé par ce qu'il venait d'apercevoir, activa son communicateur et se régla sur la fréquence qu'il recherchait :

- Erenas, c'est quoi ce bordel ?
- Ces gars-là sont beaucoup plus rapides que les autres, ils nous ont immédiatement, on a pas eu le temps de se renforcer, donc forcément maintenant ils sont dans nos lignes...
- C'est ce que je vois, oui. J'arrive.

Le commandant sélectionna rapidement un groupe d'hommes avant de se diriger vers la position du lieutenant, accompagné de huit Marines et de vingt esclaves. Erenas était un bon guerrier dans le sens où il savait aussi bien manier un bolter qu'un autocanon portatif ou une épée tronçonneuse, mais son sens tactique n'était absolument pas développé. Son groupe se trouvait à une bonne distance de l'endroit où il était censé s'installer, tout au nord du secteur, et les Impériaux avaient donc pu gagner du terrain. Tout en contenant les Iron Warriors sur le front, ils avançaient vers le sud, en attaquant le flanc des Marines, qui n'étaient préparés à repousser qu'un assaut frontal. Ceci parce qu'au départ, il ne devait pas y avoir de contre-percée.

Gaviel envoya six des Marines, accompagnés de dix esclaves, pour renforcer aussi vite que possible le flanc, tandis que les autres le suivirent lorsqu'il sauta dans ce qu'il restait de la tranchée impériale. Il courut, et se baissa en approchant de la position d'Erenas et de ses hommes, qui s'étaient baissés dans la tranchée pour se protéger du feu nourri de l'ennemi, qui avait apparemment un bon nombre de bolters lourds et d'autocanons. Le commandant était particulièrement énervé lorsqu'il put enfin s'adresser à son lieutenant :

- Vous leur avez cédé du terrain ? Sachant que cela pouvait compromettre toute l'opération ?
- On leur a rien cédé, ils sont arrivés avant nous... Ils ont foncés aussi vite qu'ils ont pu et ont installés des bolters lourds, répondit Erenas, sa voix laissant transparaitre un mélange de gêne et de frustration.
- Je ne vois toujours pas comment ils ont pu se renforcer sous le feu de puissants Iron Warriors très bien armés.
- Il y avait une autre escouade en même temps, qui ne s'est pas renforcé mais qui a contourné le front et nous a pris par derrière.
- Et quand vous l'avez anéanti, il était trop tard, je suppose.
- Eh bien... je vous l'ai dit, ils sont rapides, et ils se sont repliés avant qu'on ait pu effectuer une riposte efficace.

Le commandant ne prit pas la peine de répondre, et risqua un bref coup d'œil par-dessus la tranchée. À pas plus de dix mètres devant, un bolter lourd et un autocanon avaient été installés sur un tas de débris qui servait de couvert à plusieurs gardes. Ils n'étaient pas très nombreux, et les deux armes lourdes étaient en fait le seul problème. Gaviel remarqua également que l'ennemi, trop pressé d'attaquer le flanc fragile des Iron Warriors, n'avait pas pris la peine d'établir une ligne de ravitaillement solide entre les gardes en position avancée et la ligne principal ; de plus, croyant que ces misérables défenses tiendraient, ils n'en ont pas installés d'autres derrière. Ainsi, une fois les deux armes lourdes hors service, ils devraient prendre d'assaut une position fragile, éliminer les quelques gardes isolés qui s'y trouvent, pour ensuite progresser à travers une zone non défendue. Il était grand temps de lancer une contre-attaque, mais pour ça, le commandant allait d'abord devoir appeler ses forces d'élite.

Les servants du bolter lourd impérial effectuaient un tir de suppression, et le bruit de leur arme leur cacha le bruit d'un champ de téléportation. L'artilleur entendit trop tard les bruits de pas lourds derrière lui, et sa gorge fut broyée par le gantelet énergétique de l'oblitérator qui se trouvait derrière lui. Le massif guerrier en armure balaya alors toute la zone autour de lui avec son lance-flamme lourds tandis que son coéquipier abattait les fuyards à l'aide de son lance-plasma lourds. Le massacre des gardes impériaux, totalement pris au dépourvu, ne fut pas long, et les deux obliterators progressèrent alors vers les lignes ennemis, tandis que Gaviel, Erenas et de nombreux autres Iron Warriors quittaient leurs couverts pour partir à la charge.

Tandis qu'Erenas se chargeait des gardes qui attaquaient les flancs des Iron Warriors, Gaviel mena la charge, accompagné maintenant d'une grande partie de l'infanterie et des blindés restés en réserve. Le champ de bataille était jonché de carcasses de chars, qui constituaient les seuls couverts jusqu'à ce que les esclaves Iron Warriors installent des sacs de sable et des plaques de plastobéton. Le Chaos fonçait en direction de la ville, laissant derrière lui la tranchée de la première ligne vide.
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MessageSujet: Re: Au nom des dieux noirs   Au nom des dieux noirs Icon_minitimeMer 30 Juil - 19:47

Comme lemexis n'a pas l'aire décider a poster la suite ici je le fait moi meme.




Cole se plaqua au sol immédiatement après avoir entendu les bruits de pas d'une patrouille ennemie ; son coéquipier, Kan, était également allongé, juste à côté de lui, et aucun des deux ne faisait le moindre bruit, laissant la nuit les cacher. Ils savaient pertinemment que s'ils étaient repérés, la mission serait un échec et leur chances de survie seraient considérablement réduites. Ils se trouvaient en effet dans la ville de Dathis, en plein territoire ennemi ; même si presque tous les Marines du Chaos étaient partis au combat, mais un certain nombre d'adorateurs étaient restés, notamment pour défendre le secteur. Ces hérétiques faibles et dénués de tous sens tactique ne leur opposeraient qu'une faible résistance, mais ils auraient certainement le temps d'appeller les Marines par radio ; et ceux-ci risqueraient d'opposer une résistance plus farouche.

Une fois la patrouille suffisamment loin, les deux infiltrateurs de l'Elite de Telos se relevèrent, et Cole consulta son récepteur. Ce petit appareil devait lui permettre de connaître la position de l'agent qu'ils devaient secourir, Logan. Celui-ci s'était retrouvé coincé dans la ville après l'arrivée imprévue du Chaos, mais le haut commandement ne voulait pas abandonner un élément aussi précieux, c'est pourquoi il avait envoyé deux infiltrateurs pour le récupérer.

La vision du récepteur fit naître un léger sourire sur le visage de Cole, qu'il s'empressa de justifier auprès de Kan :

- On l'a trouvé, il est dans le bâtiment juste en face.

Kan considéra le bâtiment en question. Le grand immeuble faisait partie des quartiers ouvriers, et son état était relativement bon, il n'y avait aucun dommage notable. La lumière d'une lampe émanait du sixième étage, mais à part ceci, la structure semblait vide.

- Il a pas l'air d'y avoir beaucoup de monde, il aurait pu sortir tout seul, chuchota Kan
- Attends de voir ce qu'il y a au sixième. Et puis c'est moi qui lui avait demandé de rester en lieu sûr.
- Bah on peut pas lui demander de sortir maintenant ?
- Non, ça risquerait de le faire repérer ; la communication que j'avais eu avec lui était exceptionnelle.
- D'accord, d'accord, on y va...
- Moi, j'y vais. Toi tu te postes au rez-de-chaussée et tu me préviens par communicateur si quelqu'un arrive tant que j'ai pas décrété le silence radio. Sinon, tu viens me voir.

Kan acquiesça et se posta à l'une des fenêtres, sachant que si quelqu'un s'approchait, il apercevrait la lueur d'une lampe-torche largement assez tôt pour prévenir son coéquipier et se cacher. Cole, quant à lui, commença à monter les marches de l'escalier principal. Il se déplaçait lentement et silencieusement, ne voulant pas que les occupants du sixième étage ne le remarquent. Cependant, ces précautions se révélèrent inutiles car, quand il arriva à l'étage en question, il vit Logan tranquillement installé sur une chaise, au milieu d'une salle où s'étalaient trois cadavres d'adorateurs, apparemment tous tués à l'arme blanche.

- On dirait qu'en fait t'avais pas besoin de nous, fit remarquer ironiquement Cole
- Il valait mieux tout de même que vous veniez, pour plus de sécurité.

Cole avait oublié que Logan n'avait aucun humour, et ne riait que très peu. Il ne répondit pas, et demanda à Kan de monter les rejoindre. Celui-ci sembla choqué dès qu'il aperçut la scène :

- C'était vous la lumière ? Vous voulez vraiment que tout les hérétiques de la ville viennent vous voir ?
- Elle était déjà allumée avant, et je ne voulais pas que les gens dehors se doutent de quelque chose en la voyant brusquement s'éteindre.
- Vos victimes ne seraient pas restées ici éternellement, il aurait bien fallu qu'elles l'éteigne.
- J'ai réussi à avoir des informations particulièrement intéressantes, Cole, fit Logan pour changer de sujet.
- De quel type ?
- Concernant les motivations du Chaos. Ils ne s'intéressent pas à la planète en général, mais aux ruines qui se trouvent près de Thule.
- Tu sais ce qu'ils veulent ?
- Un genre d'artefact, mais leur chef n'était pas sûr de ce que c'était précisément, d'après ce que j'ai entendu.
- Je vois... Dès qu'on sort de la ville, je préviens les Space Marines.
- Pardon ?
- Ah oui, vous n'êtes au courant. Le haut commandement n'aimait pas l'idée de devoir gérer seul les Eldars Noirs et le Chaos, il a donc envoyé un message de détresse, auquel un groupe de Black Templars a répondu. Ils devraient arriver très bientôt. Allez, on y va.

Les trois infiltrateurs repartirent ensemble, et parvinrent à quitter la ville pour rejoindre la Valkyrie sans problèmes. Comme prévu, Cole envoya un message aux Space Marines, tout en espérant que le Chaos n'avait pas déjà percé les défenses de la ville.
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MessageSujet: Re: Au nom des dieux noirs   Au nom des dieux noirs Icon_minitimeMer 30 Juil - 19:48

# Le Spectre s'arrêta doucement, devenant petit à petit totalement invisible. Ce ravageur était le véhicule de commandement de Leshrac, sur lequel il avait habitude de voyager et où il planifiait ses stratégies avant de se lancer dans la bataille ; le Spectre était équipé d'un générateur de champ de camouflage extrêmement performant qui pouvait rendre le véhicule et tous ses occupants totalement invisibles en toutes circonstances. Les quatre raiders qui l'accompagnaient étaient équipés de système de camouflage plus faibles, mais la nuit achevait de les rendre indétectables. Les Eldars Noirs étaient arrivés à proximité de l'entrée des ruines, et à en juger par l'intense explosion qui a retentit depuis l'autre côté de la ville, le Chaos avait lancé une attaque frontale. Ses deux ennemis étaient occupés à s'entretuer, et le Grand Voïvode allait donc pouvoir faire entrer sa cabale dans le temple à l'insu de l'Imperium.

Les gardes avaient allègrement illuminés l'entrée, et on pouvait parfaitement observer la faiblesse de leurs défenses ; deux équipes de bolters lourds, une de chaque côté, gardaient l'entrée à proprement parler, qui consistait en une fente oblique relativement large qui donnait immédiatement sur un escalier descendant vers des profondeurs qu'on ne pouvait pas voir depuis le Spectre. Les autres gardes étaient éparpillés parmi les tentes qui avaient été installés devant la structure. Aux soldats impériaux de base se mêlaient des guerriers étranges, des humains dont le corps semblait comporter plus de métal que de chair. Quoi qu'il en soit, il ne devait pas y avoir plus d'une vingtaine d'hommes en tout, la bataille serait donc facile.

Après sa courte analyse, Leshrac se retourna pour faire face au tourmenteur :

- Encerclez la zone, en procédant avec discrétion bien entendu. Je ne veux qu'aucun deux ne s'échappe. Mettez aussi en place le brouilleur impérial volé, ils ne doivent en aucun cas appeler des renforts ni même prévenir leurs alliés de notre arrivée.
- Comme d'habitude, vous vous amusez tout seul... répondit le tourmenteur avec une voix d'enfant déçu.
- Vous aurez d'autre occasion de trouver des esclaves. Comme toujours, vous prenez le commandement.
- Evidemment.

Bien qu'il ne soit initialement pas là pour ça, le tourmenteur était vite devenu le commandant sur le terrain de la cabale des Ombres. Leshrac s'occupait de gérer ses hommes hors du champ de bataille, mais une fois qu'il se lançait dans le combat, il les oubliait pour se concentrer totalement sur ses proies, ne voulant pas s'embarrasser de fonctions gênantes. Sur le front, il laissait libre cours à ses instincts de chasseur et devenait un véritable tueur ; et son instinct était rendu d'autant plus dangereux par les innombrables reliques que Leshrac avait à sa disposition : il avait déjà visité de nombreux lieux à la recherche d'un moyen de mettre un terme à la malédiction qui pesait sur les Eldars Noirs mais, bien qu'il n'ait jamais trouvé ce qu'il recherchait, il ne repartait que rarement les mains vides.

Le Grand Voïvode sauta hors du Spectre, et activa son système de camouflage personnel avant de se diriger vers le campement impérial. Il se retrouva rapidement à quelques mètres de celui-ci, et s'arrêta juste le temps de chercher des gardes isolés ; il préférait éliminer petit à petit un groupe d'ennemis plutôt que foncer dans le tas, ne serait-ce que pour se délecter de la peur qui grandissait chez les survivants au fur et à mesure que leurs frères étaient exécutés. Comme s'il l'avait attendu, un garde se détacha soudainement du groupe pour aller vers la ville ; les autres Eldars Noirs n'étaient sûrement pas encore en place, et Leshrac ne voulait pas laisser filer sa proie aussi facilement. Il contourna le camp puis courut se placer à un mètre derrière le garde avant de le suivre jusqu'à ce qu'il se fut suffisamment éloigné de la lumière protectrice du camp. Le Grand Voïvode le contourna rapidement et le plaqua dos au sol tout en pressant sa main gauche sur la bouche de sa victime pour l'empêcher de crier ; sa main gauche était entouré d'un gant de métal glacé dont les doigts se terminaient par des griffes, chacune imbibé d'un poison différent récolté lors de raids.

Mais pour le moment il avait uniquement besoin de sa dague. Il la sortit de son fourreau, passa la pointe à quelques centimètres des yeux du garde effrayé afin qu'il puisse en examiner les moindres détails, avant de la planter dans son cœur. Il mourut immédiatement ; le sang jaillit du trou qui avait été percé dans son corps, mais le système de camouflage le vaporisait dès qu'il touchait le corps de Leshrac, afin que la présence de celui-ci ne soit pas révélée. Ce sang était symbolique : il introduisait le massacre à venir.

Le Grand Voïvode ne désirait pas attendre qu'un autre homme ne s'éloigne, cela risquait de ne pas arriver avant longtemps. Les gardes du camp n'étaient pas encore au courant de sa présence, il allait pouvoir en profiter pour approcher et éliminer ceux qui risqueraient de poser le plus de problèmes : les servants des deux bolters lourds. Il se dirigea vers le couple le plus près de lui ; les deux hommes étaient assis par terre, et parlaient de la femme, apparemment ravissante, que l'un d'eux avait aperçu. Malheureusement, il n'aurait jamais l'occasion de la rencontrer. Leshrac transperça la gorge du premier à l'aide de sa dague, aspergeant de sang le visage du second. Celui-ci était trop choqué pour pouvoir hurlé et son visage reflétait un mélange de surprise et d'effroi. L'Eldar Noir lui perça le cœur de sa dague et partit juste au moment où la seconde équipe, juste à côté, remarquait la mort de ses coéquipiers. Ils hurlèrent, et la majorité des hommes du camp se retrouva bien vite sur place ; mais Leshrac était déjà parti frapper là où on ne l'attendait pas.

La totalité des gardes du camp formèrent un cercle autour des deux victimes. Le Grand Voïvode arriva par derrière et poignarda deux hommes avant même que les autres se retournent ; celui qui fut le plus rapide eut la gorge tranchée par un coup sec de Leshrac avant que celui-ci ne s'éloigne à nouveau. Cette fois-ci, les gardes se dispersèrent, et quelques uns tirèrent quelques rafales à l'aveuglette, comme s'ils pensaient pouvoir avoir le tueur aussi facilement. Celui-ci resta un instant hors du camp, s'amusant d'entendre les gardes constater que leurs communications avec l'extérieur étaient brouillées. Ils décidèrent d'envoyer un groupe de quatre hommes, dont deux de ces soldats bourrés de métal, pour chercher de l'aide. Sachant qu'ils seraient rapidement supprimés par ses hommes, Leshrac les laissa courir à leur perte. Il retourna près de la seconde équipe de bolters lourds, dont les deux servants lançaient des regards inquiets dans toutes les directions. L'un d'eux se leva pour rejoindre les autres, qui se réunissaient au centre, mais son camarade pensait qu'il valaient mieux qu'ils restent près de leur arme.

Le chasseur rangea sa dague ; sa main droite était aussi protégée d'un gant de métal, mais les griffes de celui-ci n'étaient pas empoisonnés, sa fonction était simplement de saisir des objets. Ou des hommes. Leshrac empoigna le garde debout par la gorge, le souleva puis lui enfonça deux griffes de sa main gauche dans ses deux yeux, les crevant avant de remonter jusqu'au cerveau de la victime. Le second servant hurla et se leva aussi vite qu'il put pour fuir, mais l'assassin lui lança le cadavre de son camarade, laissant son sang se vider sur lui, puis il lui écrasa la tête de sa botte en acier. Il se retourna juste à temps pour voir les gardes restants courir vers l'entrée du temple. Il ne fallait absolument pas qu'ils rejoignent les autres, et il n'était de toute façon plus temps de faire dans la finesse, il fallait en finir.

Leshrac se posta devant l'entrée et attendit que les gardes arrivent sur lui, ayant repris sa dague en main ; les pauvres hommes ne semblaient toujours pas avoir compris que leur agresseur était invisible, ou bien devaient penser qu'il était parti. Le Grand Voïvode planta sa dague dans le torse du premier garde qui l'atteignit, et put en avoir deux autres avant que les autres comprennent qu'il les attendait. Ils cédèrent à la panique et se dispersèrent, ce qui rendit leur élimination encore plus facile qu'elle l'était déjà. Et lorsque le dernier cadavre tomba, Leshrac ne ressentit en effet rien de plus que de l'ennui : en raison de sa supériorité matérielle évidente, ce combat était trop facile et n'avait été qu'un petit peu amusant au début.

Une rafale de projectiles solides l'atteignit de plein fouet, le jetant à terre. Par réflexe, il roula de côté et put se cacher derrière une tente le temps que le système de camouflage cesse d'osciller, affaibli par le choc. Heureusement, il possédait une armure solide, mais celle-ci avait néanmoins due être abimée. Au bout de quelques secondes, il redevint totalement invisible, mais l'ennemi l'avait déjà atteint et tira une longue rafale dans la zone ; quelques balles atteignirent Leshrac avant qu'il n'ait le temps de partir se réfugier dans les ténèbres. Du sang commença à s'échapper de son épaule droite par un trou fait dans son armure ; il désactiva son système de camouflage. Celui-ci pouvait masquer parfaitement sa présence quand il était fonctionnel, mais il suffisait que son possesseur subisse la plus petite blessure pour qu'il ne fonctionne plus, et c'était bien là son principal défaut : il ne pouvait effacer que les traces de sang venus de l'extérieur.

Leshrac se retourna pour chercher du regard qui l'avait attaqué ; il trouva vite l'homme, qui se tenait debout devant l'entrée du temple. Apparemment, il ne voulait pas s'y réfugier, mais attendre sagement que son agresseur vienne s'occuper de lui. Peut-être qu'il savait que la blessure qu'il avait infligé à l'Eldar Noir l'empêchait de se rendre invisible. Il semblait aussi croire que son adversaire aller se présenter face à lui pour démarrer un duel honorable. Mais Leshrac était un assassin, pas un soldat. C'est pourquoi il se contenta de prendre son communicateur et d'appeller son Tourmenteur :

- Vous avez fini ? demanda celui-ci sans douter de la réponse
- Presque, je vous en ai laissé un.
- Vraiment ? répondit-il rapidement, son changement de ton montrant la joie qui l'envahissait
- C'est le seul à avoir pu m'atteindre, il a l'air coriace.
- Je saurais le faire céder, dit-il gaiement avant de couper les communications.

Le soldat ne s'attendait effectivement pas à avoir affaire au reste de l'armée Eldar Noir, mais put tout de même emporter trois guerriers avant d'être enfin neutralisé, puis livré au tourmenteur, qui donna l'ordre d'aller le déposer dans une cage sur l'un des Raiders. Le Grand Voïvode s'empressa de donner ses ordres.

- Il est possible que des gens à l'intérieur m'aient entendu, donc soyez prudent et surtout ne désactivez pas le brouilleur. Passez devant avec les Incubes et quelques guerriers pour ouvrir la voie. Et n'oubliez pas de prendre l'humain avec vous si vous ne voulez pas vous perdre.
- Il pourrait mentir et...
- Je suis sûr que vous saurez lui faire passer l'envie, l'interrompit Leshrac avait un petit sourire.
- Bien sûr ! Vous ne venez pas ?
- Je veux m'assurer que toute la cabale passe sans encombre. Je serais le dernier à entrer.
- D'accord.

Le premier groupe d'Eldars Noirs entra dans le temple, tandis que, selon les directives de Leshrac, des guerriers prenaient position dans le camp juste après avoir éteint les lumières ; les Ombres voyaient tous parfaitement bien à travers les ténèbres et n'avaient pas besoin de ce genre de dispositif. Le reste des Eldars Noirs, qui attendaient à quelques centaines de mètres d'ici, affluèrent petit à petit pour rentrer dans le temple. La cabale entière serait bientôt dans la structure, et ils ne sauraient certainement pas de trop pour la débarrasser des impériaux qui s'y trouvent.

Quelque chose tomba soudainement au milieu d'un groupe d'Eldars Noirs alors qu'ils descendaient d'un Raider ; cela ressemblait à une nacelle d'évacuation, mais Leshrac n'eut pas le temps de l'analyser davantage, car les portes s'ouvrirent rapidement pour laisser sortir pas moins de huit Space Marines ; plusieurs autres appareils du même type tombèrent sur la zone, qui fut bientôt envahie par ces guerriers en armure. Pris totalement par surprise et incapable de riposter face à la brutalité dont faisaient preuve leurs nouveaux adversaires, les Eldars Noirs se faisaient massacrer. Les Marines n'hésitaient pas à les charger au corps à corps, et usaient de leurs épées tronçonneuses pour les déchiqueter.

- Repliez-vous vers la base, immédiatement ! Allez !

Ses hommes exécutèrent immédiatement la volonté de Leshrac, dont la blessure avait cessée de saigner et qui put donc réactiver son champ de camouflage. Heureusement pour lui, les Marines ne le remarquèrent pas, ces brutes étant déjà trop occupées à massacrer les Eldars Noirs, et le Grand Voïvode put donc se glisser dans le temple pour courir rejoindre ceux qui avaient réussis à y entrer. Et ils n'étaient pas assez nombreux, il ne devait pas y avoir plus d'un quart de la cabale. Comment ces guerriers avaient-il pu savoir qu'ils étaient là ? Les gardes impériaux ne valaient rien, mais les Space Marines étaient des combattants puissants et imprévisibles, et venaient de le prouver en l'isolant dans le temple.

Mais au moins il était à l'intérieur avec ses meilleurs éléments. Néanmoins, les choses risquaient d'être beaucoup plus difficiles pour eux maintenant, surtout si les Space Marines décidaient de les traquer.
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MessageSujet: Re: Au nom des dieux noirs   Au nom des dieux noirs Icon_minitimeMar 26 Aoû - 12:22

Balèze.
c'est tout ce que j'ai a dire...
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MessageSujet: Re: Au nom des dieux noirs   Au nom des dieux noirs Icon_minitime

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